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IUL



Nouvelles attaques contre les syndicats en Belarus/ Lukashenko cible le Syndicat des travailleurs/euses agro-industriels, affili� � l�UITA

03-Sep-2002





L�autoritaire pr�sident de la R�publique de Belarus, Aleksander Lukashenko, a �tabli son r�gime despotique sur la r�pression de toute dissidence politique et l�interdiction des m�dias ind�pendants, des manifestations publiques et de la pr�sence des ONG. L�intimidation et la violence, y compris par la �disparition� des opposants politiques et de ceux/celles qui refusent de collaborer avec les forces de s�curit� de l��tat (toujours appel�es KGB) sont largement employ�es.

Les travailleurs/euses b�larussiens et leurs organisations syndicales font l�objet de pressions croissantes alors que Lukashenko a entrepris de d�truire syst�matiquement toute opposition. En 1995 � pour la premi�re fois de l��re post-sovi�tique � la force a �t� employ�e pour casser une gr�ve dans une r�publique de la CEI, lorsque les forces de police ont �t� utilis�es contre des gr�vistes du m�tro de Minsk. Depuis lors, Lukashenko a mis en �uvre tout un train de mesures visant � retirer aux syndicats leur ind�pendance face � l��tat. Les frais d�enregistrement tr�s �lev�s rendent pour ainsi dire impossible la formation de nouveaux syndicats. En d�cembre dernier, dans le but de d�truire les finances des organisations syndicales, le gouvernement Lukashenko a aboli le pr�compte syndical, par le moyen duquel les cotisations syndicales des membres �taient d�duites de leur salaire et vers�es au syndicat par l�employeur.

Depuis quelques ann�es, les minist�res d��tat ont re�u l�ordre pr�sidentiel de s�assurer que des dirigeants �constructifs� soient nomm�s � la t�te des organisations syndicales existantes. En juillet, Lukashenko et sa police ont durement frapp� la centrale syndicale nationale FTUB. � l�occasion d�une r�union pl�ni�re extraordinaire de la f�d�ration tenue � Minsk le 16 juillet, le pr�sident de la FTUB Frants Vitko a �t� remplac� par Leonid Kozik, vice-pr�sident de l�administration pr�sidentielle de Lukashenko. Kozik, un apparatchik, n�a eu aucun contact avec le syndicalisme au cours des dix derni�res ann�es, p�riode au cours de laquelle les organisations syndicales ont commenc� � �voluer pour devenir des structures ind�pendantes. Son ��lection� est devenue possible lorsqu�il a �t� nomm� � un poste au sein de l�une des instances r�gionales de la FTUB, une semaine � peine avant la date de la r�union pl�ni�re. Les d�l�gu�s/es � la r�union pl�ni�re ont fait l�objet de fortes pressions de la part des autorit�s locales et r�gionales afin de les inciter � voter pour Kozik.

Ces manipulations ont �t� suivies d�une s�rie d�actes semblables au niveau r�gional, o� d��minents/tes syndicalistes ont �t� remplac�s/es par des agents des gouvernements locaux qui se sont empress�s de licencier les employ�s/es du syndicat. Le m�me sc�nario menace maintenant Aleksander Jaroshuk, pr�sident du Syndicat des travailleurs/euses agro-industriels et membre du Comit� ex�cutif de l�UITA, � l�occasion d�une r�union extraordinaire du syndicat qui doit se tenir le 10 septembre.

Le syndicat des travailleurs/euses agro-industriels est de loin le plus important membre de la FTUB, dont il repr�sente le quart de l�effectif. Le syndicat a fait campagne pour les r�formes agraires, critiqu� la politique alimentaire du gouvernement et s�est battu pour mettre fin � l�arri�r� des salaires et � une pauvret� rurale toujours croissants. Jaroshuk est �galement un critique s�v�re des attaques men�es par Lukashenko contre l�ind�pendance du mouvement syndical. C�est pourquoi il est vital que des pressions soient faites imm�diatement sur le gouvernement du Belarus afin de d�fendre l�ind�pendance des syndicats et d�assurer que les �lections � la direction du syndicat qui auront lieu le 10 septembre soient libres des manipulations et des m�thodes polici�res, utilis�es pour placer une personne d�sign�e par Lukashenko � la t�te de la centrale nationale. Nous appelons en cons�quence les affili�es � �crire au pr�sident Lukashenko afin d�exiger que son gouvernement mette fin imm�diatement � toute forme d�ing�rence dans les affaires syndicales. Il faut indiquer clairement au gouvernement que les organisations syndicales nationales et internationales refuseront de reconna�tre les organisations syndicales b�larussiennes dont la direction aura �t� d�sign�e � la suite de man�uvres d�intimidation et de manipulations par le gouvernement et d�avoir des contacts avec elles. Les affili�es sont �galement invit�es � informer leurs propres centrales nationales des �v�nements survenus au Belarus afin d�assurer entre autres que l�OIT, dont le Comit� de la libert� syndicale examine actuellement une plainte d�pos�e contre le gouvernement du Belarus pour violations grossi�res des droits syndicaux, prenne les mesures appropri�es.

Le message ci-dessous peut servir de mod�le pour les protestations transmises par t�l�copieur au Pr�sident Lukashenko. Veuillez transmettre au secr�tariat de l�UITA une copie de tout message envoy�. Merci � l�avance de votre solidarit� et de votre soutien.

Exemple de message au Pr�sident du Belarus



M. Alexander Lukashenko
Pr�sident, R�publique du Belarus
Fax: +375 17 2 26 06 10
E-mail: [email protected]

Objet: violations continues des droits syndicaux

Monsieur le Pr�sident,

L�abolition du pr�compte syndical en janvier dernier avait constitu� une violation flagrante des droits syndicaux fondamentaux et des Conventions de l�OIT. Nous avons �t� inform�s par l�UITA, une organisation syndicale internationale repr�sentant plus de douze millions de membres � travers le monde, que cet acte a maintenant �t� suivi par une interf�rence directe dans le processus �lectoral visant � combler les postes de direction au sein de la FTUB (Federation of Trade Unions of Belarus), de ses affili�es et de ses structures r�gionales. Pour les travailleurs/euses du monde entier, ces mesures constituent une tentative de briser l�ind�pendance des organisations syndicales du Belarus et ils/elles utiliseront tous les moyens � leur disposition afin d�assurer que les travailleurs/euses de votre pays puissent se d�fendre eux/elles-m�mes, leurs droits et leurs syndicats. Nous refuserons de reconna�tre et d�avoir des contacts avec les organisations dont la direction a �t� d�sign�e � la suite d�une intervention du gouvernement et nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir afin que toute l�gitimit� leur soit au plan international.

Nous appelons votre gouvernement � cesser toute forme d�ing�rence dans les affaires des organisations syndicales et � faire en sorte que la r�union extraordinaire du comit� ex�cutif du Syndicat des travailleurs/euses de l�industrie et de l�agriculture qui doit se tenir le 10 septembre se d�roule sans aucune intervention, manipulation ou intimidation de la part du gouvernement. Nous suivrons avec attention les r�sultats de cette r�union et tiendrons nos membres inform�s de l��volution de la situation.

Veuillez agr�er, Monsieur le Pr�sident, l�expression de mes sentiments distingu�s.

La campagne syndicale en Turquie : victoire pour les droits des travailleurs/euses agricoles

03-Sep-2002





Le syndicat de travailleurs/euses agricoles TARIM-IS, affili� � l�UITA, avec la centrale nationale T�RK-IS et ses autres affili�es, a remport� une importante victoire dans sa campagne visant � am�liorer la s�curit� d�emploi et les droits syndicaux fondamentaux. Une mobilisation d�termin�e, incluant une manifestation de 36 heures dans le centre d�Ankara les 15 et 16 mai, a permis d�attirer l�attention nationale sur les effets pervers de l�entente entre la Turquie et le FMI en mati�re de destruction de postes de travail et d�affaiblissement de la s�curit� de l'emploi. Parmi les demandes syndicales, pr�sent�es dans un document intitul� �Non au FMI � du travail pour les sans-emploi � la s�curit� de l'emploi pour les travailleurs/euses�, on note un appel � un examen global de l�accord d�aide �ventuelle de 1999 et des autres ententes avec le FMI, la proclamation du projet de Loi sur la s�curit� de l�emploi et l�inclusion des travailleurs/euses agricoles et forestiers/�res au sens de la Loi du travail. Le 24e Congr�s de l�UITA a fait parvenir un message de solidarit� aux organisations engag�es dans cette lutte.

Les syndicats ont continu� � faire pression sur les repr�sentants/tes politiques, de sorte que les modifications � la Loi du travail de 1936 cautionn�es par les organisations syndicales ont �t� adopt�es par le Parlement turc le 15 ao�t; alignant ainsi les dispositions l�gales sur la s�curit� de l�emploi sur les Conventions de l�OIT et amenant pour les premi�re fois les travailleurs/euses agricoles dans le cadre de la Loi du travail, avec entr�e en vigueur le 15 mars 2003. En d�pit d�une attaque de derni�re minute contre le projet de loi, qui a permis � ses adversaires d�en limiter l�application aux entreprises agricoles de moins de 50 employ�s/es, les organisations syndicales voient dans la nouvelle loi un pas en avant significatif et une base pour des victoires futures.

7000 employ�s/es de l�h�tellerie de Chicago se pr�parent � la gr�ve

03-Sep-2002





Les membres de l�affili�e de l�UITA HERE se pr�parent � faire gr�ve si les n�gociations en vue d�une nouvelle convention collective pour l�ensemble de la ville et concernant 7000 employ�s/es de 27 h�tels de la r�gion de Chicago venaient � �chouer. Les h�tels Hilton, Holiday Inn, Hyatt, Radisson, Sheraton et Westin comptent parmi les cha�nes dont les employeurs refusent d'entamer des n�gociations s�rieuses. Le 12 ao�t, les employ�s/es syndiqu�s/es ont autoris�, par 98 pour cent des voix, le comit� de n�gociation du syndicat a appeler - si n�cessaire - � la gr�ve et ont � nouveau fait preuve de leur d�termination � obtenir une convention �quitable lors d�une manifestation qui a r�unit pr�s de 5000 personnes dans le centre ville le 23 ao�t. D�autres syndicats repr�sentant des employ�s/es de l�h�tellerie ont annonc� leur intention de respecter les piquets de HERE dans l��ventualit� d�une gr�ve.

Les employ�s/es de l�h�tellerie de Chicago gagnent USD 8.33 de l�heure � un taux inf�rieur � celui des employ�s/es syndiqu�s/es dans les autres grandes villes du pays et moins de la moiti� du salaire d�un/e employ�s/e syndiqu�s/e � New York. Les employ�s/es sont tenus de payer USD 85 par mois pour l�assurance maladie familiale et il n�est pas rare que les familles doivent recourir � des aides sociales pour boucler leurs fins de mois.

�Les contribuables de l�Illinois doivent r�gler la facture des soins de sant� � la place des soci�t�s milliardaires� a pr�cis� un porte-parole syndical. �Il n�est pas question seulement d�argent, mais aussi, et avant tout

Nya angrepp p� fackf�reningar i Vitryssland/Lukashenko siktar in sig p� IULs medlem lant- och livsmedelsarbetaref�rbundet

06-Sep-2002





Den auktorit�ra presidenten i Vitryssland, Aleksander Lukashenko, har skapat en env�ldig regim genom att sl� ner alla former av politiskt olikt�nkande, oberoende massmedia, offentliga protester och icke statliga organisationer. Hot och v�ld, inklusive �f�rsvinnanden� av politiska motst�ndare och de som v�grar samarbeta med regeringen, anv�nds h�nsynsl�st av den hemliga polisen (fortfarande k�nd som KGB).

Vitryska arbetare och deras fackf�reningar har kommit under allt h�rdare tryck i takt med Lukashenkos systematiska f�rs�k att krossa all opposition. 1995 anv�ndes v�ld f�r att krossa en strejk, n�r polisen ingrep mot strejkande tunnelbanearbetare i Minsk var det f�rsta g�ngen detta intr�ffade i en av de forna sovjetstaterna efter Sovjetunionens sammanbrott. Sedan dess har Lukashenko inf�rt alla t�nkbara �tg�rder f�r att krossa de oberoende fackf�reningarna i Vitryssland. Sv�ra best�mmelser f�r registrering g�r det praktiskt taget om�jligt att bilda nya fackf�reningar. I december f�rra �ret avskaffade Lukashenko fackf�reningarnas r�tt att dra medlemsavgifter direkt p� l�nen, allt f�r att f�rs�ka att skapa finansiella sv�righeter f�r f�rbunden.
Under ett antal �r har ministerier haft order fr�n presidenten att f�rs�kra att �konstruktiva� ledare v�ljs till de existerande fackf�rbunden. I juli tog Lukashenko och hans polis ett beslutsamt steg mot landsorganisationen FTUB. Vid ett extra m�te i landsorganisationen i Minsk den 16 juli ersattes FTUBs ordf�rande Frants Vitko av Leonid Kozik, vice ordf�rande i Lukashenkos presidentadministration. Kozik �r en �apparatchik�, han har inte haft n�gon koppling till fackf�reningsr�relsen p� �ver tio �r, dvs. den period d� fackf�reningarna har b�rjat utvecklas till oberoende organisationer. Valet m�jliggjorde av att Kozik veckan innan m�tet givits en position i en av FTUBs regional organisationer. Deltagarna i m�tet utsattes f�r h�rda p�tryckningar av regionala och lokala myndigheter att r�sta p� Kozik.

Denna manipulation f�ljdes av ett antal liknande aktioner p� regional niv� d�r framst�ende demokratiskt valda fackliga ledare ersattes av lokala statliga tj�nstem�n och facklig personal avskedades. Samma scenario har f�rberetts f�r att ers�tta Aleksander Jaroshuk ordf�rande i IULs medlemsf�rbund Agroindustrianst�lldasf�rbund och medlem i IULs styrelse, vid f�rbundets extra styrelsem�te som �r planerat till den 10 september.

Agroindustrianst�lldasf�rbund �r det absolut st�rsta medlemsf�rbundet i FTUB med omkring 25 % av FTUBs medlemmar. Agroindustrianst�lldasf�rbund har drivit kampanj f�r jordreformer, kritiserat regeringens livsmedelspolitik samt k�mpat f�r att f� fart p� l�neutbetalningar som sl�par efter och skapar en allt djupare fattigdom p� landsbygden. Jaroshuk �r en framst�ende kritiker av Lukashenkos angrepp p� fackf�reningsr�relsens oberoende.

Det �r d�rf�r viktigt att den vitryska regeringen uts�tts f�r omedelbara p�tryckningar till f�rsvar f�r f�rbundets oberoende f�r att s�kra att valen till f�rbundets ledare den 10 september �r fritt fr�n p�verkan och polismetoder f�r att tills�tta en av Lukashenkos handg�ngne m�n som ledare f�r f�rbundet. Vi uppmanar d�rf�r alla fackligt aktiva och alla som st�der arbetarr�relsen att skriva till president Lukashenko f�r att kr�va att regeringen omedelbart upph�r med all inblandning i den fackliga verksamheten. Det m�ste st� klart f�r regeringen att nationella och internationella fackliga organisationer inte bara kommer att v�gra erk�nna vitryska fackf�rbund vars ledarskap �r tillsatt genom regeringens hot och manipulation, man kommer �ven att bryta alla kontakter med dem. Vi ber er ocks� att alla som f�ljer v�r uppmaning att kontakta respektive landsorganisationer och informerar dem om den senaste tidens utveckling i Vitryssland med tanke bland annat p� att ILOs f�reningsr�ttskommitt� just nu har en anm�lan mot den vitryska regeringens grova �vergrepp mot fackliga r�ttigheter att behandla.

Ett f�rslag till meddelande som kan fungera som modell f�r ett fax till president Lukashenko f�ljer. Var v�nlig och s�nd kopior p� era meddelanden till sekretariatet. Vi tackar p� f�rhand f�r er solidaritet och ert st�d.


F�rslag till meddelande till den vitryske presidenten


F�rslag till fax till: Alexander Lukashenko
President f�r republiken Vitryssland
Fax: +375 17 2 26 06 10

Ang�ende: �vergrepp mot fackliga r�ttigheter i Vitryssland

Ers Excellens

Beslutet att sluta dra fackf�reningsavgifter i december f�rra �ret var ett tydligt brott mot grundl�ggande fackliga r�ttigheter och mot ILO konventioner. Vi har informerats av IUL, en internationell facklig organisation som representerar �ver 12 miljoner medlemmar �ver hela v�rlden, att detta nu f�ljts av direkta inblandningar i valen till ledande positioner i den vitryska landsorganisationen, dess bransch och regionala organisation. Arbetare runt v�rlden ser dessa �tg�rder som ett f�rs�k utpl�na oberoendet hos de vitryska fackf�reningarna och kommer att svara med alla till buds st�ende medel f�r att f�rs�kra att arbetare i ert land har m�jlighet att f�rsvara sig, sina r�ttigheter och sina organisationer. Vi kommer att v�gra erk�nna eller ha kontakt med de fackliga ledare som tills�tts genom regeringens ingripande och arbeta f�r att se till att de f�rnekas all internationell legitimitet.
Vi kr�ver att er regering upph�r med alla former av inblandning i fackf�reningens inre angel�genheter, och f�rs�kra att det extra m�te i styrelsen i Agroindustrianst�lldas f�rbund som �r planerat till den 10 september kan h�llas utan regeringens inblandning, manipulering eller hot. Vi kommer att noggrant bevaka resultatet av detta m�te.

h�gaktningsfullt


To: Mr. Alexander Lukashenko
President, Republic of Belarus
Fax: +375 17 2 26 06 10

Concerns: Ongoing Violations of Trade Union Rights

Mr. President,

The abolition of the check-off system in December last year was a flagrant violation of basic trade union rights and ILO Conventions. We have been informed by the IUF, an international trade union organization representing over 12 million members worldwide, that this has now been followed by direct interference in the election to leadership positions in the Federation of Trade Unions of Belarus and its branch and regional organizations. Workers around the world regard these measures as an attempt to eliminate the independence of the trade unions in Belarus, and will respond with all the means at their disposal to ensure that workers in your country are able to defend themselves, their rights and their organizations. We will refuse all recognition and contact with unions whose leadership has been established through government intervention, and work to ensure that they are denied all international legitimacy.
We call upon your government to cease all forms of interference in the affairs of the trade unions, and to ensure that the extraordinary meeting of the executive committee of the Agro-Industrial Workers' Union scheduled for September 10 takes place free of government intervention, manipulation and intimidation. We will be closely watching the results of this meeting.

Yours sincerely,

Nytt avtal ger f�rb�ttringar till hotellanst�llda i Chicago

09-Sep-2002





Medlemmar i IULs medlemsf�rbund HERE r�stade den 6 september med �verv�ldigande majoritet f�r att godk�nna ett nytt avtal f�r 7 000 anst�llda vid hotell i Chicago med omnejd. Med f�rhandlingar som fortsatte efter att strejkvarselt l�pt ut den f�rsta september, med medling fr�n staden och delstaten, gav slutligen arbetsgivarna med sig och erbj�d l�ner och f�rm�ner som vida �versteg deras tidigare �sista bud�. Hilton, Holiday Inn, Hyatt, Radisson, Sheraton och Westin �r bland de hotellkedjor som omfattas av avtalet.

Enligt det f�reg�ende avtalet, tj�nade en husfru i Chicago mindre �n h�lften av vad en fackligt ansluten anst�lld tj�nade i New York, deras l�ner l�g ocks� under vad anst�llda i andra st�rre st�der tj�nade. Anst�llda var tvingade att betala 85 USD per m�nad f�r sjuk- och h�lsov�rd f�r familjen, n�got som tvingade m�nga att s�ka socialhj�lp f�r att f� familjeekonomin att g� ihop.

Det nya avtalet ger en 54 procentig �kning under de fyra �r avtalet l�per, med en �kning av arbetsgivarnas bidrag till sjuk- och h�lsov�rd med sammanlagt 94 %. Anst�llda utan dricks f�r 3,27 USD i �kning under avtalsperioden - en 37 procents �kning f�r en husfru.

F�rbundet fick �ven fyra betalda sjukdagar under avtalsperioden. I det tidigare avtalet fanns inga. Andra framg�ngar inkluderar s�rskilda skrivningar f�r invandrare och s�rskild avtalstext r�rande underleverant�rer f�r att s�kra anst�llningar.

New Agreement Brings Gains for Chicago Hotel Workers

09-Sep-2002





Members of the IUF-affiliated HERE voted overwhelmingly on September 6 in favor of a new city-wide collective agreement covering 7,000 employees in 27 Chicago-area hotels. With extended negotiations continuing past the September 1 strike deadline facilitated by mediation from city and state officials, the employers agreed to wage and benefit gains significantly in advance of their previous "final offer". Hilton, Holiday Inn, Hyatt, Radisson, Sheraton and Westin units are among those covered by the agreement.

Under the previous agreement, Chicago housekeepers earned less than half of what union workers earn in New York, and were also behind union workers in other major urban areas. Workers were required to pay 85 dollars per month for family health insurance, with many forced to seek public assistance to make ends meet.

The new agreement brings overall economic gains of 54 percent over the life of the four-year agreement, with employer healthcare contributions to increase by a total of 94 percent. Non-tipped workers are to receive USD 3.27 in raises over the four years - a 37 percent increase for housekeepers.

The union also won four paid sick days over the life of the contract. The previous contract had none. Other gains include immigrant rights language and subcontracting provisions to enhance job security.




Guatemalan Rights Activist Murdered

10-Sep-2002





The IUF has joined in the international campaign formed in response to the torture and murder of Manuel Garc�a de la Cruz, an activist with the National Coordinating Committee of Guatemalan Widows (CONAVIGUA). De la Cruz was found murdered, his mutilated head cut off, on September 6 in Joyabaj, Quich� province. He had been active in organizing the exhumation of the victims of mass repression in the area.

CONAVIGUA, according to Amnesty International, "began receiving death threats from the moment the group was formed in 1988." The organization has campaigned against repression, forced military recruitment, impunity for the perpetrators of violence against civilians and for justice for the victims of Guatemala's civil war.

De la Cruz's murder followed the ransacking of CONAVIGUA's headquarters on July 22 and an increase in threats and violence against human rights defenders. On September 9, armed men attacked a press conference organized by human rights supporters to discuss the September 6 murder.

You can send a message to the Guatemalan authorities denouncing the murder and calling for a full investigation by clicking here on the page prepared by our Latin American regional secretariat.

We thank you in advance for your solidarity and support.

Nuevo acuerdo obtiene logros para los/as trabajadores/as hoteleros de Chicago

11-Sep-2002





Los miembros de HERE, afiliada a la UITA, votaron abrumadoramente el 6 de setiembre en favor de un nuevo acuerdo colectivo a nivel de ciudad que abarque a 7.000 empleados en 27 hoteles del �rea de Chicago. Al continuar el periodo ampliado de negociaciones pasado el plazo de huelga del 1� de setiembre facilitado por la mediaci�n de los funcionarios municipales y estatales, los empleadores aceptaron logros salariales y beneficios muy superiores a su anterior �ofrecimiento final�. Las unidades del Hilton, Holiday Inn, Hyatt, Radisson, Sheraton y Westin se encuentran entre aquellos cubiertos por el acuerdo.

Seg�n el acuerdo anterior, los/as trabajadores/as del sector econom�a dom�stica de Chicago ganaban menos de la mitad de lo que ganan los/as trabajadores/as sindicalizados de Nueva York, y se encuentran por debajo de los/as trabajadores/as sindicalizados de otras importantes �reas urbanas. Se exig�a a los/as trabajadores/as que pagaran 85 d�lares por mes por seguro de salud familiar, vi�ndose muchos de ellos obligados a buscar asistencia p�blica para poder solucionar sus problemas.

El nuevo acuerdo proporciona logros econ�micos generales del 54 por ciento durante el per�odo de 4 a�os de duraci�n del convenio, aumentando las contribuciones de los empleadores para servicio m�dico en un 94 por ciento en total. Los/as trabajadores/as que no reciben compensaci�n por servicios tendr�n US$ 3,27 de aumento durante los cuatro a�os - un 37 por ciento de aumento para los/as trabajadores/as del sector econom�a dom�stica.

El sindicato tambi�n obtuvo el pago de cuatro d�as por enfermedad durante la duraci�n del contrato. En el contrato anterior no hab�a ninguno. Otros logros incluyeron disposiciones sobre derechos de los/as inmigrantes y subcontrataci�n para mejorar la seguridad laboral.

ICFTU view on WSSD outcome

11-Sep-2002





Address by Guy Ryder, ICFTU General Secretary
At the World Summit on Sustainable Development
Johannesburg, 4 September 2002

Mr Chairperson,
I speak on behalf of the International Confederation of Free Trade Unions � representing 158 million trade unionists around the world. There have been some 400 representatives of the ICFTU, its affiliates, and our global union partners here in Johannesburg.
Workers, Ladies and gentlemen, are the most numerous stakeholders in the success of this World Summit and are committed to that success.
And as they have called upon the world�s political leaders to meet their historic responsibilities at this Summit, trade unionist have demonstrated also their willingness to pick up their burden of shared responsibility � as partners in sustainable development.
We have urged upon this Summit the compelling need to build a social pillar equal to, and as strong as, the economic and environmental pillars of development. Without that social pillar the edifice of sustainable development cannot itself endure.
And work, workplaces, and working people are the essence of the social pillar. It is through opportunities for decent work that millions of those today trapped in poverty can have access to sustainable livelihoods.
It is by making workplaces safe and healthy that people can meet their needs in acceptable conditions.
And it is through the respect of the fundamental rights of workers and only thus � that they can be engaged as architects of sustainable production processes. This Summit needs to make a firm commitment to those rights. They are essential to the very concept of rights-based, people-centered development.
And so we welcome the recognition we have found in Johannesburg of trade unions as stakeholders and as partners in sustainable development. These are roles we will be taking up vigorously after Johannesburg as we bargain with employers, as we ally with others in civil society and as we make our voices heard in international organisations.
But, like others, we are conscious of missed opportunities and failures of political will.
The opportunity was before us in Johannesburg to redirect the path of today�s unsustainable globalisation, to steer it clear of the spectre of entrenched global apartheid and towards social justice, equity and a better future for coming generations.
And yet � despite the reality of our common future. Despite the acknowledgement of common if differentiated responsibilities, the perspective of short term, narrow gain still weighs heavily.
It is as if individual governments, each placed precariously on the rockface of economic development are struggling to gain for themselves a higher foothold of advantage, believing that if they don�t, others will, blithely unaware that the rockface itself is crumbling and that all will be thrown to the bottom if they don�t start working together � NOW.
Mr Chairperson,
The agenda for action coming from this Summit needs to be an agenda for fundamental change. Change in development priorities, change in governance, change in policy making, change in attitudes and in behaviour. Such change is not welcome to all. It can seem unrealistic, disruptive, and threatening to entrenched interests. Bur for countless millions, the poorest and the most vulnerable to whom this Summit owes most, only fundamental change can bring any hope.
Trade unions have experience of change. And that experience shows that success comes through partnership, participation and negotiation.
Trade unions understand that moves to sustainable production will have impacts on employment. These need to be dealt with through �just transition� processes formulated and implemented with the full participation of unions.
The ICFTU insists on the primary responsibility of state and inter-governmental action for sustainable development. It needs more coherence. Building and integrating the social pillar requires, it particular, the central involvement of the ILO, and its World Commission on the Social Dimension of Globalisation provides opportunities for this.
Private sectors partnerships and initiatives provide no substitute and cannot be an excuse for government inertia or inaction. Indeed, governments have to be active in applying and building upon existing international instruments addressing the behaviour of multinational enterprises.
But TYPE 2 agreements clearly can be an important compliment. The international trade union movement has been forging partnerships with employers and employers� organisations which are genuinely committed to working with them. In some cases these have resulted in global framework agreements. And for us, decisive test of the legitimacy of TYPE 2 agreements will be the readiness of enterprises to engage in this fashion with their foremost stakeholders � their workforce through their trade unions.
Mr Chairperson,
This Summit can look to the international trade union movement as committed partners in sustainable development. We go forward from this Summit looking for leadership, vision, solidarity and persistence. Don�t disappoint us, and we will surely not disappoint you.

Neues Abkommen bringt Gewinne f�r die Hotelbesch�ftigten in Chicago

11-Sep-2002





Die Mitglieder der IUL-Mitgliedsorganisation HERE sprachen sich am 6. September mit �berw�ltigender Mehrheit f�r einen neuen, stadtweiten Tarifvertrag aus, der 7.000 Besch�ftigte in 27 Hotels im Raum Chicago erfasst. Nach Verhandlungen, die �ber die Streikfrist vom 1. September hinaus verl�ngert wurden und unter Vermittlung seitens st�dtischer und bundesstaatlicher Beamter stattfanden, stimmten die Arbeitgeber Bezahlungs- und Leistungserh�hungen zu, die erheblich �ber ihrem vorherigen �endg�ltigen� Angebot liegen. Zu den vom Tarifvertrag erfassten Hotels geh�ren Betriebe der Ketten Hilton, Holiday Inn, Hyatt, Radisson, Sheraton und Westin.

Nach dem fr�heren Tarifvertrag verdienten Hausangestellte in Chicago weniger als die H�lfte dessen, was gewerkschaftlich organisierte Arbeitnehmer in New York beziehen, und ihre Bezahlung blieb auch hinter derjenigen von gewerkschaftlich organisierten Arbeitnehmern in anderen st�dtischen Gebieten zur�ck. Diese Besch�ftigten hatten monatlich 85 USD f�r Familienkrankenversicherung zu zahlen, was viele dazu zwang, Sozialhilfe zu beantragen, um genug zum Leben zu haben.

Der neue Vertrag bringt im Laufe der vierj�hrigen Laufzeit allgemeine finanzielle Erh�hungen von 54%, wobei die Arbeitgeberbeitr�ge an die Krankenversicherung um insgesamt 94% zunehmen sollen. Besch�ftigte, die keine Trinkgelder beziehen, sollen w�hrend der vierj�hrigen Vertragsdauer Erh�hungen von USD 3,27 erhalten, was einer 37%-igen Erh�hung f�r Hausangestellte entspricht.

Die Gewerkschaft errang ferner f�r die Dauer des Vertrags vier bezahlte Krankentag. Der fr�here Vertrag enthielt keine derartigen Bestimmungen. Weitere Gewinne sind Bestimmungen bez�glich der Rechte von Einwanderern und der Vertragsvergabe zur Verst�rkung der Arbeitsplatzsicherheit.

Une nouvelle convention collective et des gains pour les travailleurs/euses de l�h�tellerie � Chicago

11-Sep-2002





Les membres de HERE, organisation syndicale affili�e � l�UITA, ont vot� massivement le 6 septembre dernier en faveur d�une nouvelle convention collective � l��chelon municipal, qui s�appliquera � 7 000 travailleurs/euses dans 27 h�tels de la r�gion de Chicago. Dans le cadre de n�gociations qui se sont poursuivies apr�s l��ch�ance de gr�ve du 1er septembre avec la m�diation de fonctionnaires de la ville et de l��tat de l�Illinois, les employeurs ont accept� d�accorder des hausses de salaire et des am�liorations aux avantages sociaux d�passant de fa�on marqu�e les �offres finales� d�pos�es pr�c�demment. Les �tablissements des cha�nes Hilton, Holiday Inn, Hyatt, Radisson, Sheraton et Westin sont au nombre des �tablissements couverts par la convention.

En vertu de la convention pr�c�dente, les pr�pos�s/es aux chambres de Chicago gagnaient moins de la moiti� du salaire moyen des travailleurs/euses syndiqu�s/es de New York, et moins que les travailleurs/euses syndiqu�s/es des autres grands centres urbains. Les travailleurs/euses devaient verser USD 85,00 par mois pour l�assurance sant� familiale et plusieurs devaient faire appel � l�assistance sociale afin de parvenir � joindre les deux bouts.

La nouvelle entente se traduit par des gains globaux de 54 pour cent sur les quatre ann�es de la convention, avec une augmentation totale de 94 pour cent de la contribution de l�employeur aux programmes de sant�. Les travailleurs/euses sans pourboire recevront des augmentations totalisant USD 3,27 l�heure au cours des quatre prochaines ann�es � ce qui repr�sente une augmentation de 37 pour cent pour les pr�pos�s/es aux chambres.

Le syndicat a �galement obtenu l�ajout de quatre cong�s-maladie r�mun�r�s sur la dur�e de la convention, alors qu�il n�y en avait aucun auparavant. Les autres gains comprennent des droits relatifs � la langue pour les travailleurs/euses immigrants/tes et des dispositions sur la sous-traitance qui permettent d�am�liorer la s�curit� d�emploi.

Belarus: State Regains Control of Agro-Food Union as Lukashenko Tightens his Grip

13-Sep-2002





At the September 10 executive meeting of the IUF-affiliated Agro-Industrial Workers Union, union president Aleksander Yaroshuk, known as a principled opponent of Lukashenko's policies, was removed from office and replaced by the candidate of the Minister for Agriculture and Food Industry: deputy minister Vladimir Samosyuk.

Using threats and blackmail, the state authorities manipulated the election in direct violation of the union's statutes and the expressed will of the union congress which elected Yaroshuk in 2000. The outcome was a foregone conclusion, as Yaroshuk was deprived from the beginning of his right to preside the meeting. There was no registration procedure for delegates. Voting cards were distributed straight from the presidium to anyone who asked. A journalist was able to vote, but the elected president received his voting card only at the end of the farcical proceedings. The one and only candidate for president (who according to the union statutes is elected by Congress) was proposed by the Minister for Agriculture and Food Industry, who assured delegates that his deputy would restore the union's previously healthy relationship with the government (i.e. roll back the democratization process and the union's transformation into an organization representing its members).

With this takeover of the largest union in Belarus, Lukashenko brings to completion the process of integrating the unions into his police regime. For the moment, the workers of Belarus have been deprived of their right to independent trade unions, which can only ensure the country's further descent into isolation, poverty and oppression.

The IUF has always refused all recognition of unions whose leadership has been constituted through government intervention. We will be starting the measures required for disaffiliating the Agro-Industrial Workers Union of Belarus since it no longer meets the criteria for membership in the IUF, and have ceased all communication with the new leadership (i.e. the government of Belarus). Lukashenko's unions must be denied all international recognition.

We are fully confident that no force can permanently repress the aspirations of workers and of democratic civil society. The IUF will continue to actively work with and support independent trade union organizations in Belarus representing Belarussian workers, as opposed to the government and the police. We urge affiliates to inform their national centers and their governments of the intensification of Lukashenko's dictatorship, and give their solidarity and support to labour activists and all those working to establish democracy in Belarus.

Belarus: l��tat reprend le contr�le du Syndicat des travailleurs agro-industriels alors que Lukashenko resserre son �treinte

16-Sep-2002





Le 10 septembre, � l�occasion de la r�union de l�ex�cutif du Syndicat des travailleurs agro-industriels, affili� � l�UITA, le pr�sident du syndicat Aleksander Yaroshuk, reconnu comme un opposant acharn� aux politiques du pr�sident b�larussien Aleksander Lukashenko, a �t� d�mis de ses fonctions et remplac� par le candidat du minist�re de l�Agriculture et de l�industrie alimentaire, le sous-ministre Vladimir Samosyuk.

Usant de menaces et de chantage, les autorit�s gouvernementales ont manipul� le r�sultat des �lections, en violation flagrante des statuts du syndicat et de la volont� expresse du congr�s du syndicat, qui avait �lu Yaroshuk en 2000. Le r�sultat �tait jou� d�avance, Yaroshuk �tant priv� d�s le d�part de son droit de pr�sider la r�union. Il n�y a eu aucune proc�dure d�enregistrement des d�l�gu�s/es, les bulletins de vote �tant distribu�s directement par le Pr�sidium � quiconque en faisait la demande. Un journaliste a pu voter, mais le pr�sident �lu n�a re�u son bulletin de vote qu�� l�issue des proc�dures. La seule et unique candidature � la pr�sidence (qui doit selon les statuts �tre �lue par le Congr�s) a �t� propos�e par le Ministre de l�Agriculture et de l�industrie de l�alimentation, qui a assur� aux d�l�gu�s/es que son candidat saurait r�tablir les bonnes relations entre le syndicat et le gouvernement (c�est-�-dire en renversant le processus de d�mocratisation et de transformation du syndicat en une organisation repr�sentant ses membres).

Avec cette main-mise sur la plus grande organisation syndicale du Belarus, Lukashenko compl�te le processus d�int�gration des syndicats � son r�gime policier. Pour l�instant, les travailleurs/euses du Belarus ont perdu le droit � des organisations syndicales ind�pendantes, ce qui ne peut qu�assurer que le pays continue de s�enfoncer dans l�isolement, la pauvret� et l�oppression.

L�UITA a toujours refus� de reconna�tre les organisations syndicales dont la direction est issue d�une intervention de l��tat. Nous mettrons donc en marche le processus de d�saffiliation du Syndicat des travailleurs agro-industriels du Belarus, puisque l�organisation ne satisfait plus aux crit�res d�appartenance � l�UITA, et avons mis fin � toutes les relations avec la nouvelle direction (c�est-�-dire le gouvernement du Belarus). Toute forme de reconnaissance internationale doit �tre refus�e aux syndicats fantoches de Lukashenko.

Nous sommes fermement convaincus qu�aucune force ne peut r�primer ind�finiment les aspirations des travailleurs/euses et de la soci�t� civile d�mocratique. L�UITA continuera d�appuyer et de travailler activement avec les organisations syndicales ind�pendantes du Belarus qui repr�sentent les travailleurs/euses de ce pays, plut�t que le gouvernement ou la police. Nous prions instamment les affili�es d�informer leurs centrales nationales et leurs gouvernements de l�appesantissement de la dictature de Lukashenko et de manifester leur solidarit� et leur appui envers les syndicalistes et tous/tes ceux/celles qui travaillent � �tablir la d�mocratie en Belarus.

Bielorrusia: El estado recupera control sobre sindicato agroalimentario a medida que Lukashenko aumenta su poder

16-Sep-2002





En la reuni�n ejecutiva del 10 de setiembre de la afiliada a la UITA, el Sindicato de trabajadores de la Agro-Industria, el presidente sindical Aleksander Yaroshuk, conocido como un oponente de principios a las pol�ticas de Lukashenko, fue retirado del cargo y reemplazado por el candidato del Ministro de Agricultura y Alimentaci�n: ministro suplente Vladimir Samosyuk.

Utilizando amenazas y chantajes, las autoridades estatales manipularon la elecci�n en directa violaci�n de los estatutos sindicales y la voluntad expresa del congreso sindical que eligi� a Yaroshuk en el 2000. El resultado fue una conclusi�n inevitable ya que Yaroshuk fue privado desde el comienzo de su derecho a presidir la reuni�n. No existi� procedimiento alguno de registro de delegados. Las tarjetas de votaci�n se distribuyeron desde el presidium a todos los que las solicitaban. Un periodista pudo votar, pero el presidente electo recibi� su tarjeta de votaci�n s�lo al final de los grotescos procedimientos. El �nico candidato a presidente (que seg�n los estatutos del sindicato es electo por el Congreso) fue propuesto por el Ministro de Agricultura e Industria de la alimentaci�n, quien asegur� a los delegados que su suplente restaurar�a la relaci�n anteriormente saludable del sindicato con el gobierno (vale decir, invertir el proceso de democratizaci�n y de la transformaci�n del sindicato en una organizaci�n que represente a sus miembros).

Con el control del mayor sindicato de Bielorrusia, Lukashenko completa el proceso de integraci�n de los sindicatos en su r�gimen policial. Por el momento, los trabajadores de Bielorrusia han visto denegado su derecho a sindicatos independientes, que s�lo puede asegurar un mayor descenso del pa�s en el aislamiento, pobreza y opresi�n..

La UITA siempre se ha negado a reconocer aquellos sindicatos cuya dirigencia haya sido constituida mediante intervenci�n gubernamental. Comenzaremos a tomar las medidas requeridas para desafiliar al Sindicato de trabajadores de la Agro-Industria de Bielorrusisa pues ya no cumple con los criterios de afiliaci�n a la UITA, y hemos interrumpido nuestra comunicaci�n con la nueva dirigencia (vale decir, el gobierno Bielorruso). Debe denegarse a los sindicatos de Lukashenko todo reconocimiento internacional.

Confiamos plenamente que ninguna fuerza puede reprimir permanentemente las aspiraciones de los trabajadores y de la sociedad civil democr�tica. La UITA continuar� trabajando activamente con las organizaciones sindicales independientes de Bielorrusia que representan a sus miembros y en apoyo de las mismas, en oposici�n al gobierno y la polic�a. Instamos a las afiliadas a informar a sus centrales nacionales y a sus gobiernos sobre la intensificaci�n de la dictadura de Lukashenko, y brindar su solidaridad y apoyo a los activistas laborales y a aquellos que trabajan para establecer la democracia en Bielorrusia.

IUF/Interbrew Agreement Ends Four-Month Brewery Strike in Montenegro

19-Sep-2002





Meeting in the Croatian city of Dubrovnik, the IUF and its two main Belgian affiliates in the food and beverage sector, FGTB-HORVAL and CCAS-CSC, reached an agreement with representatives of the headquarters of Interbrew, the world's second largest brewer. The agreement spelled out the conditions for a fair and just end to a long and painful strike at the company's Trebjesa brewery in Niksic and guaranteed that the three hundred brewery workers would start receiving wages again from September 17.

The IUF delegation signing the agreement comprised IUF general secretary, Ron Oswald, FGTB-HORVAL president, Alfons de Mey, CCAS-CSC national officer, Bart Vannetelbosch and the IUF's coordinator for South East Europe, Mato Lalic. Signing for the company were Beni Roos, Vice-President, Industrial Relations and Jos Duijsters, Human Resources Director for Eastern and Central Europe.

The striking workers massively endorsed the agreement at meetings on September 15 and the physical return to work took place on September 19. The IUF's food workers affiliate in Montenegro and local management have now fully endorsed the agreement.

"This agreement ends a painful and damaging four-month strike for all concerned. It could not have been possible without the determined struggle mounted by our members in the brewery throughout that time. All parties have agreed not to dwell on recriminations but rather to look to the future. The agreement provides a fair and just basis for members of the IUF's affiliate to resume work, recognizes and protects their rights to union representation and collective bargaining rights and protects net wages against both inflation and 2002 tax increases. Interbrew's local management's effort to undermine and deny these rights has come to nothing and the company has guaranteed that they will honour the agreement in its entirety," commented the IUF general secretary.

Oswald went on to say, "This agreement is a victory for fairness and common sense. Our members want to work and want to be part of a successful company. But they want to do so with dignity, with justice and with fair treatment and this agreement provides the foundation for just that. I appreciate the constructive and good faith efforts made by Interbrew negotiators during two long and difficult days of talks in Dubrovnik. I also thank our two Belgian affiliates for their total support throughout these negotiations. Their presence added critically to our ability to arrive at an agreement we can all be pleased and even proud of."

Click here to see the full text of the IUF/Interbrew agreement signed in Dubrovnik.


IUF Global Meat Workers' Conference Develops Action Plan for Future Work

20-Sep-2002






UFCW Canadian Director Mike Fraser opened the IUF�s Global Meat Workers Conference

On September 11 the IUF Global Meat Conference ended its three-day meeting in Toronto by adopting an action plan for future co-ordinated trade union work in the meat sector. Eighty-two delegates from 29 different unions in 21 countries in all regions of the world participated in the work of the conference, which was hosted by the UFCW.

Delegates in focus group sessions identified priority issues for ongoing trade union international work in the meat sector. Improving health and safety for meat and poultry workers, and the prevention of repetitive strain injuries through the implementation of proper ergonomics standards are a high priority. Delegates viewed a video presentation on organising poultry workers around these issues produced by the North American RWDSU/UFCW. Delegates from the Dutch FNV Bondgenoten and German NGG unions presented the results of health and safety programmes negotiated with employers' organizations.

Organising new members, especially among vulnerable immigrant workers, was identified as another priority. Delegates from the UFCW described the union's struggle to organise immigrant workers, many of them undocumented, in the face of hostile employers and unresponsive government authorities. The Japanese union Zensen stressed the need to organise part-time and contract workers in the industry.

Delegates also discussed improving ways of consulting and representing existing membership in the sector. The Danish NNF described an ongoing programme to consult its members on their priority bargaining objectives.

Improving working conditions represented another common theme The Dutch union reported on the results of a comparative study of working conditions in the pork industry in five European countries. The study showed that both pay and conditions were best in the well-managed Danish industry, which produced quality export products and negotiated fairly with a union that was supported by 100% of the workers in the industry.

In most countries, workers in the meat and poultry sectors were facing increased work pressures through speeding up of production lines, caused by the demands of the major customers, supermarket chains and fast food restaurants. The delegates expressed an interest in more cooperation with unions in these sectors.

Another priority was identified as restoring consumer confidence through effective programmes for food safety. Delegates from Japan described the crisis in the industry caused by consumer fears of illnesses related to meat products and illegal business practices by some companies that undermined consumer confidence. Delegates agreed on the importance of establishing credible autonomous food safety authorities at the national level as well as high international food safety standards.

Finally, delegates expressed concern about the consequences of the accelerated concentration and globalisation of the meat industry that was creating a number of giant corporations that were hostile to trade unions.

A specific meeting focussed on the anti-union US meat transnational Smithfield Foods brought together representatives from Brazil, Poland, France and North America to start to build an international IUF coalition of unions to present a common front against the aggressive anti-worker policies of that company.

The Solidarnosc delegates from Poland outlined major problems with the US-based transnational company Smithfield.


To address these priority issues, the delegates agreed on an action programme that requires cooperation among national unions and coordination through the IUF secretariat.

Delegates agreed that unions at the national and local levels are responsible for developing a solid membership base, organising new workers, particular among the more vulnerable groups such as immigrants and contract workers, and pressing for strong national legislation (such as ergonomics standards) in each country. In order to avoid social dumping, delegates agreed to regularly circulate information on comparative working conditions and to build on best practice.

Follow-up activities will be organised on the regional level, particularly in Europe, where the widening of the EU will bring in several major meat-producing countries.

Conference delegates also participated in a solidarity picket line at the Indonesian consulate in support of the locked-out workers at the Shangri-La Hotel in Jakarta, Indonesia.

Conference documentation and powerpoint presentations made at the conference are available on the members only site. Enter the IUF Members-only site (click here) and enter the login and password available to IUF affiliates.

Une entente entre l�UITA et Interbrew vient mettre un terme � une gr�ve de quatre mois dans une brasserie du Mont�n�gro

23-Sep-2002





R�unis dans la ville de Dubrovnik en Croatie, l�UITA et ses deux principales affili�es belges du secteur des aliments et des boissons, FGTB-HORVAL et CCAS-CSC, sont parvenus � n�gocier un accord avec les repr�sentants du si�ge social d�Interbrew, deuxi�me plus grand brasseur au monde. L�entente pr�cise les conditions qui permettront un r�glement juste et �quitable d�une gr�ve longue et difficile � la brasserie Trebjesa de la soci�t� � Niksic et garantit que les 300 travailleurs/euses de l��tablissement recommenceront � toucher leur salaire d�s le 17 septembre.

L�entente a �t� sign�e par une d�l�gation de l�UITA form�e du secr�taire g�n�ral Ron Oswald, du pr�sident de la FGTB-HORVAL, Alfonse de Mey, du dirigeant national Bart Vannetelbosch de la CCAS-CSC et du coordonnateur r�gional de l�UITA pour l�Europe centrale et orientale, Mato Lalic. Beni Roos, vice-pr�sident aux Relations de travail et Jos Duijsters, directeur des Ressources humaines pour l�Europe centrale et orientale ont sign� l�entente au nom de la soci�t�.


Les membres du comit� de gr�ve du syndicat en compagnie du secr�taire g�n�ral de l�UITA, Ron Oswald, et du coordonnateur r�gional de l�UITA pour l�Europe centrale et orientale, Mato Lalic (respectivement deuxi�me et troisi�me � partir de la droite)

Les travailleurs/euses en gr�ve ont massivement ent�rin� l�entente lors de r�unions tenues le 15 septembre et le retour au travail a eu lieu le 19 septembre. Le directeur de l�usine locale n�a toujours pas ratifi� l�entente, mais Interbrew a donn� � l�UITA et � ses affili�es belges des garanties claires � l�effet que cela ne mettait aucunement en p�ril l�entente intervenue entre les parties. L�affili�e de l�UITA dans le secteur de l�alimentation au Mont�n�gro a donn� son appui total � l�entente.


Mato Lalic, de l�UITA, en discussion avec des travailleurs/euses apr�s leur retour au travail

�Cette entente met fin a une gr�ve de quatre mois qui a �t� p�nible et co�teuse pour toutes les parties. Elle n�aurait pas �t� possible sans la lutte d�termin�e men�e depuis le d�but par nos membres dans la brasserie. Les parties ont convenu de laisser leurs r�criminations derri�re et de se tourner vers l�avenir. L�entente permet aux membres de l�UITA de reprendre le travail sur des bases justes et �quitables. En outre, elle reconna�t et prot�ge leurs droits � la repr�sentation syndicale et � la n�gociation collective, et prot�ge leurs salaires nets contre l�inflation et les augmentations des charges fiscales en 2002. Les efforts de la direction locale d�Interbrew afin de miner et nier ces droits ont �chou� et la soci�t� a garanti qu�elle respecterait toutes les dispositions de l�entente�, a d�clar� le secr�taire g�n�ral de l�UITA.


La brasserie a rouvert ses portes et les travailleurs/euses sont rentr�s/es au travail le 19 septembre 2002, apr�s quatre mois de gr�ve

Oswald a poursuivi en affirmant que �cette entente constitue une victoire pour l��quit� et le bon sens. Nos membres veulent travailler et veulent �tre associ�s/es � une entreprise gagnante, mais dans la dignit� et la justice, en �tant trait�s/es de mani�re �quitable; c�est ce que permet cette entente. Je tiens � souligner les efforts constructifs et la bonne foi des n�gociateurs mandat�s par Interbrew tout au long de ces deux difficiles journ�es de n�gociation � Dubrovnik. Je d�sire �galement remercier nos deux affili�es belges pour le soutien total qu�elles nous ont apport�. Leur pr�sence a jou� un r�le crucial dans notre capacit� � n�gocier une entente dont nous pouvons tous/tes �tre satisfaits/tes et m�me fiers/�res�.

Cliquez ici pour afficher le texte complet de l�entente intervenue entre l�UITA et Interbrew � Dubrovnik.

La Conf�rence syndicale internationale de l�UITA sur la viande �labore un plan d�action pour des interventions futures

23-Sep-2002






Le Directeur de TUAC au Canada, Mike Fraser, a ouvert la Conf�rence syndicale internationale de l�UITA sur la viande

Apr�s trois jours de travaux, la Conf�rence syndicale internationale de l�UITA sur la viande a pris fin le 11 septembre avec l�adoption d�un plan d�action pour une intervention syndicale coordonn�e dans le secteur de la viande. Quatre-vingt-deux d�l�gu�s/es repr�sentant 29 syndicats dans 21 pays de toutes les r�gions du monde ont particip� � la Conf�rence, accueillie par TUAC.

Au sein de groupes de discussion, les d�l�gu�s/es ont recens� les enjeux prioritaires sur lesquels devait porter le travail syndical international dans le secteur de la viande. L�am�lioration des conditions de sant� et de s�curit� des travailleurs/euses de l�industrie de la viande et de la volaille et la pr�vention des blessures musculo-squelettiques seront hautement prioritaires. Les d�l�gu�s/es ont pu voir une vid�o pr�par�e par l�affili�e nord-am�ricaine RWDSU/UFCW sur la mobilisation des travailleurs/euses de l�industrie de la volaille autour de ces questions. Des d�l�gu�s/es de la FNV Bondgenoten des Pays-Bas et de la NGG d�Allemagne ont pr�sent� les r�sultats des programmes de sant� et s�curit� n�goci�s avec les associations d�employeurs.

Le recrutement de nouveaux membres, en particulier chez les travailleurs/euses immigrants/tes vuln�rables, est une autre des priorit�s retenues par la Conf�rence. Les d�l�gu�s/es de TUAC ont d�crit la lutte de l'organisation afin de syndiquer les travailleurs/euses immigrants, dont plusieurs sont sans papiers, face � des employeurs hostiles et � des gouvernements qui ne r�agissent pas. L�organisation syndicale japonaise Zensen a fait valoir l�importance de la syndicalisation des travailleurs/euses temporaires et � temps partiel dans l�industrie.

Les d�l�gu�s/es ont �galement discut� d�approches am�lior�es de consultation et de repr�sentation de l�effectif actuel dans le secteur. L�organisation syndicale danoise NNF a d�crit le programme qu�elle applique pour consulter ses membres afin de conna�tre leurs priorit�s avant le d�but des n�gociations.

L�am�lioration des conditions de travail est un autre th�me r�current. L�organisation syndicale hollandaise a pr�sent� les r�sultats d�une enqu�te comparative sur les conditions de travail dans l�industrie du porc dans cinq pays d�Europe. L��tude indique que les meilleurs salaires et les meilleures conditions de travail �taient offerts par l�industrie danoise, bien g�r�e, qui exporte des produits de grande qualit� et qui n�gocie de bonne foi avec une organisation syndicale appuy�e par la totalit� des travailleurs/euses de l�industrie.

Dans la plupart des pays, les travailleurs/euses de l�industrie de la volaille font face � une pression de travail accrue en raison de l�augmentation des cadences r�sultant des exigences des principaux clients, les grandes cha�nes d�alimentation et de restauration rapide. Les d�l�gu�s/es ont souhait� voir une plus grande coop�ration intersyndicale dans ces secteurs.

Restaurer la confiance des consommateurs/trices par des programmes efficaces de s�curit� des aliments figure aussi au nombre des priorit�s recens�es par la Conf�rence. Les d�l�gu�s/es du Japon ont d�crit la crise d�clench�e au sein de l�industrie par les craintes des consommateurs/trices face aux maladies reli�es aux produits carn�s. Ils/elles ont �galement d�crit les pratiques ill�gales de certaines entreprises, qui ont min� la confiance des consommateurs/trices. Les d�l�gu�s/es ont convenu de l�importance de confier � des organismes cr�dibles et autonomes la responsabilit� de la s�curit� des aliments au plan national et d��tablir des normes internationales �lev�es pour la s�curit� des aliments.

Enfin, les d�l�gu�s/es ont exprim� leur pr�occupation face aux cons�quences de l�acc�l�ration de la concentration et de la mondialisation de l�industrie de la viande, qui conduit � l��mergence d�un petit nombre de tr�s grandes soci�t�s ouvertement hostiles aux syndicats.

Un atelier r�unissant des d�l�gu�s/es du Br�sil, de Pologne, de France et d�Am�rique du Nord portant sp�cifiquement sur la soci�t� transnationale antisyndicale Smithfield Foods - bas�e aux �tats-Unis - a permis de jeter les bases d�une coalition syndicale internationale de l�UITA, afin de faire front commun contre les pratiques antisyndicales de cette entreprise.


Les d�l�gu�s/es de l�organisation syndicale polonaise Solidarnosc pr�sentent les probl�mes importants auxquels ils/elles font face dans leur interaction avec la soci�t� transnationale Smithfield Foods, bas�e aux �tats-Unis.

Afin de r�pondre � ces enjeux prioritaires, les d�l�gu�s/es ont convenu d�un plan d�action faisant appel � la coop�ration entre les organisations syndicales nationales et � la coordination par le secr�tariat de l�UITA.

Les d�l�gu�s/es ont convenu que les organisations syndicales locales et nationales ont la responsabilit� d��tablir une base d�effectif solide, de syndiquer les nouveaux travailleurs/euses, en particulier au sein des groupes les plus vuln�rables, comme les travailleurs/euses immigrants/tes et les travailleurs/euses temporaires, et de faire des pressions en vue d�une l�gislation nationale ferme (incluant par exemple des normes ergonomiques) dans chaque pays. Afin de pr�venir le dumping social, les d�l�gu�s/es ont convenu d�assurer la circulation de l�information sur une base r�guli�re au sujet des conditions de travail et de cr�er une banque d�information sur les meilleurs pratiques.

Des activit�s de suivi seront organis�es sur une base r�gionale, particuli�rement en Europe, o� l��largissement de l�Union europ�enne y fera entrer plusieurs pays qui sont de grands producteurs de viande.

Les d�l�gu�s/es � la conf�rence ont �galement particip� � un rassemblement devant le consulat de l�Indon�sie afin de marquer leur appui aux travailleurs/euses en lock-out de l�h�tel Shangri-La de Djakarta, en Indon�sie.

Les membres de l�UITA ont acc�s � la documentation d�taill�e de la conf�rence sur la section r�serv�e aux membres du site Web de l�UITA. L�acc�s � la section r�serv�e (cliquez ici) se fait � partir de la page d�accueil du site Web de l�UITA, en utilisant le nom d�usager et le mot de passe dont dispose chacune des affili�es de l�UITA.

Wei�russland: Staat gewinnt Kontrolle �ber Agrar-/Lebensmittelgewerkschaft zur�ck, da Lukaschenko die Schraube anzieht

23-Sep-2002





Auf der Sitzung des Vorstandes der Gewerkschaft der Besch�ftigten des Agrarsektors, die der IUL angeschlossen ist, vom 10. September wurde der Gewerkschaftsvorsitzende Alexander Jaroschuk, der die Politik Lukaschenkos grunds�tzlich ablehnt aus seinem Amt entfernt und durch den Kandidaten des Ministers f�r Landwirtschaft und Lebensmittelindustrie, den stellvertretenden Minister Wladimir Samosjuk, ersetzt.

Mit Drohungen und Erpressung manipulierten die Staatsbeh�rden die Wahlen in direkter Verletzung der Gewerkschaftssatzung und des ausdr�cklichen Willens des Gewerkschaftskongresses, der Jaroschuk im Jahr 2000 gew�hlt hatte. Das Ergebnis war unvermeidlich, da Jaroschuk von Anfang an sein Recht auf F�hrung des Vorsitzes der Tagung entzogen worden war. Es fand kein Verfahren zur Eintragung der Delegierten statt. Die Stimmkarten wurden vom Pr�sidium direkt an alle, die darum ersuchten, verteilt. Ein Journalist konnte seine Stimme abgeben, doch der gew�hlte Vorsitzende erhielt seine Stimmkarte erst am Schluss des absurden Prozederes. Der alleinige Anw�rter auf das Amt des Vorsitzenden (der gem�� der Gewerkschaftssatzung vom Kongress gew�hlt wird) wurde vom Minister f�r Landwirtschaft und Lebensmittelindustrie vorgeschlagen, der die Delegierten versicherte, dass sein Stellvertreter die fr�here positive Beziehung zur Regierung wiederherstellen (d.h. den Demokratisierungsprozess und die Umwandlung der Gewerkschaft in eine Organisation, die ihre Mitglieder vertritt, r�ckg�ngig machen) werde.

Mit dieser �bernahme der gr��ten Gewerkschaft Wei�russlands vollendet Lukaschenko den Prozess der Integration der Gewerkschaften in das politische Regime. Zurzeit wird den wei�russischen Arbeitnehmern das Recht auf unabh�ngige Gewerkschaften verweigert, was nur bedeuten kann, dass das Land in Isolation, Armut und Unterdr�ckung verfallen wird.

Die IUL lehnte stets jede Anerkennung von Gewerkschaften ab, deren F�hrung durch Regierungsintervention gebildet wurde. Wir werden die Ma�nahmen zum Ausschluss der Gewerkschaft der Besch�ftigten des Agrarsektors Wei�russlands in die Wege leiten, da sie die Kriterien f�r die IUL-Mitgliedschaft nicht mehr erf�llt, und haben jeden Kontakt mit der neuen F�hrung (d.h. der Regierung Wei�russlands) abgebrochen. Den Gewerkschaften Lukaschenkos ist jede internationale Anerkennung zu verweigern.

Wir sind voll und ganz davon �berzeugt, dass keine Kraft die Bestrebungen der Arbeitnehmer und der demokratischen b�rgerlichen Gesellschaft auf die Dauer unterdr�cken kann. Die IUL wird weiterhin aktiv mit unabh�ngigen Gewerkschaftsorganisationen in Wei�russland, die im Gegensatz zu Regierung und Polizeikr�ften die wei�russischen Besch�ftigten vertreten, zusammenarbeiten und sie unterst�tzen. Wir rufen die Mitgliedsorganisationen dringend dazu auf, ihre nationalen Gewerkschaftszentralen und ihre Regierungen �ber die Versch�rfung der Diktatur Lukaschenkos zu unterrichten und den Gewerkschaftsaktivisten und allen, die an der Errichtung der Demokratie in Wei�russland arbeiten, ihre Solidarit�t und Unterst�tzung zu gew�hren.

Trade Union Rights at Risk at Coca-Cola Guatemala

24-Sep-2002





For some months our affiliated food and beverage workers' federation in Guatemala, FESTRAS, and its affiliate in the Embotelladora Central, STECSA, have faced a difficult collective bargaining situation in negotiations with PANAMCO, Coca-Cola�s principal bottler in Latin America.

Negotiations are deadlocked around company demands which would erode the conditions currently protected by the existing collective agreement.

In addition, the company is pursuing a legal process to dismiss eight union representatives from the plant, in violation of the collective agreement which guarantees time-off to union representatives in the plant for union activity

In these circumstances the union has announced its intention to take legal strike action to advance the negotiations and to prevent the dismissal of the eight union representatives. The IUF has informed Panamco that we expect the company to abandon these dismissal cases in order to provide an environment in which the the deadlocked collective bargaining process might move forward.

PANAMCO, however, has now filed a court action asking that STECSA be denied the right to conduct a legal strike, alleging that the workers' vote authorising strike action should have included confidential and management employees. Panamco is asking the court to declare unconstitutional a section of the labour code that specifies that confidential and management employees are not included in the majority vote of all workers required to call a legal strike. Tthis specific provision was approved by the Guatemalan legislature in 2001 following a signed agreement to that effect reached by two union confederations with CACIF, the association of Guatemalan employers. This agreement was part of an overall package of reforms intended to bring Guatemala into conformity with ILO Conventions.

We are therefore asking trade unionists and all defenders of trade union rights to contact Coca-Cola and Panamco to urge the company to:
  • Withdraw the dismissal cases against the eight local union representatives;

  • Show a willingness to reach a fair settlement in the negotiations with STECSA which fully respects the rights achieved by the union through previous collective bargaining processes (often conducted in extremely difficult and dangerous circumstances);
  • Stop interfering with the workers' constitutional right to democratically decide on whether or not to take strike action if required.

The letters to Panamco and Coca-Cola below may serve as model messages. Please send copies of any messages you might send to the IUF secretariat. We thank you in advance for your solidarity and support.

Model Message to Panamco


Fax to Carlos EduardoTrigueros: + 502 442 0966
E-mail: mpaizpanamco-tica.co.cr

Dear Mr Trigueros,
Concerns: Ongoing conflict at the Embotelladora Central plant in Guatemala

We have been informed by the IUF of a continuing legal process aimed at dismissing eight of the local union�s plant level representatives. We are deeply concerned that current negotiations towards a new collective agreement are therefore taking place under the threat of these dismissals and would ask that the company withdraw these pending cases immediately to allow further negotiations to take place in an atmosphere of conciliation rather than coercion.

We are also deeply concerned by the apparent unwillingness of the company to find a fair and just settlement to the outstanding bargaining issues that respects workers conditions that have been previously negotiated often in difficult and dangerous circumstances and that had led to a relationship between the company and the union that previously represented something of a positive model for employer/union relations in Guatemala. We would ask that the company make every effort to respect these previously negotiated rights and to show sufficient flexibility to allow a fair and reasonable settlement to emerge from the currently deadlocked negotiations.

We also ask that you withdraw the legal action that seeks to deny union employees at EMBOCEN their constitutional right to democratically decide on whether or not to engage in a strike by requiring that management and confidential employees be included in that voting process.

We are closely following developments and very much hope to hear of signs of positive progress in the near future to avoid the situation becoming even more serious than it currently is.

Yours sincerely,

Model Message to Coca-Cola


Fax to: Douglas Daft CEO, The Coca Cola Company
Fax: +1 404 676 8005

Dear Mr. Daft
Concerns: Ongoing conflict at the Embotelladora Central plant in Guatemala

We have been informed by the IUF of a continuing legal process aimed at dismissing eight of the local union�s plant level representatives. We are deeply concerned that current negotiations towards a new collective agreement are therefore taking place under the threat of these dismissals and would ask that the company withdraw these pending cases immediately to allow further negotiations to take place in an atmosphere of conciliation rather than coercion.

We are also deeply concerned by the apparent unwillingness of the company to find a fair and just settlement to the outstanding bargaining issues that respects workers conditions that have been previously negotiated often in difficult and dangerous circumstances and that had led to a relationship between the company and the union that previously represented something of a positive model for employer/union relations in Guatemala. We would ask that the company make every effort to respect these previously negotiated rights and to show sufficient flexibility to allow a fair and reasonable settlement to emerge from the currently deadlocked negotiations.

We are also concerned that EMBOCEN/PANAMCO has filed a legal action that seeks to deny union employees at EMBOCEN their constitutional right to democratically decide on whether or not to engage in a strike by requiring that management and confidential employees be included in that voting process

We would therefore ask that The Coca-Cola Company exercise its undoubted influence over its Latin American anchor bottler Panamco to bring this currently deadlocked situation to a fair and just end as quickly as possible.

We are closely following developments and very much hope to hear of signs of positive progress in the near future to avoid the situation becoming even more serious than it currently is.

Yours sincerely,

IUL-Weltkonferenz der Fleischarbeiter entwickelt Aktionsplan f�r k�nftige Arbeit

24-Sep-2002






Mike Fraser, der Vorsitzende der kanadischen UFCW, er�ffnet die IUL-Weltkonferenz der Fleischarbeiter

Die dreit�gige Weltkonferenz der IUL f�r den Fleischsektor ging am 11. September mit der Verabschiedung eines Aktionsplans zu Ende, der eine k�nftig bessere Koordination der Gewerkschaftsarbeit in diesemem Sektor vorsieht. An der Konferenz, zu der die UFCW eingeladen hatte, nahmen 82 Delegierte teil, die 29 Gewerkschaften aus insgesamt 21 L�ndern aller Regionen der Welt vertraten.

In Schwerpunktsgruppen aufgeteilt, erarbeiteten die Delegierten zun�chst die Priorit�ten f�r eine k�nftige internationale Gewerkschaftsarbeit im Fleischsektor. Hohe Priorit�t wurde einer Verbesserung der Gesundheits- und Sicherheitsbedingungen f�r die Fleisch- und Gefl�gelarbeiter einger�umt sowie der Verhinderung von Gesundheitssch�den durch sich st�ndig wiederholende T�tigkeiten/Bewegungen durch die Einf�hrung geeigneter ergonomischer Normen. Die Delegierten sahen eine die Pr�sentation eines von der nordamerikanischen RWDSU/UFCW produzierten Videos, das die Organisierung von Gefl�gelarbeitern zu diesen Themen behandelt. Die Delegierten des niederl�ndischen FNV Bondgenoten und der deutschen NGG pr�sentierten ihre mit den Arbeitgeberorganisationen ausgehandelten Gesundheits- und Sicherheitsprogramme.

Als weitere Priorit�t wurde die gewerkschaftliche Organisierung neuer Arbeitnehmer genannt, vor allem aber der im Sektor besch�ftigten Migrant/innen. Die Delegierte der UFCW beschrieben, wie schwierig es angesichts feindseliger Arbeitgeber und gleichg�ltiger Regierungsbeh�rden sei, Migrant/innen gewerkschaftlich zu organisieren, von denen viele keine Papiere h�tten. Der japanische Zensen betonte die Notwendigkeit, die Teilzeitbesch�ftigten und Vertragsarbeiter im Industriezweig zu organisieren.

Die Delegierten er�rterten au�erdem, wie die vorhandene Mitgliedschaft im Sektor besser beraten und vertreten werden k�nne. Die d�nische NNF beschrieb ein laufendes Programm, mit dem ihre Mitglieder bei den wichtigsten Tarifverhandlungszielen beraten werden.

Ein anderes Thema, das alle betrifft, ist die Verbesserung der Arbeitsbedingungen. Die niederl�ndische Gewerkschaft pr�sentierte die Ergebnisse einer Vergleichsstudie, die sich mit den Arbeitsbedingungen in der Schweinefleischindustrie in f�nf europ�ischen L�ndern befasste. Aus der Studie geht hervor, dass die Lohn- und Arbeitsbedingungen in der d�nischen Industrie am besten sind; sie erzeugt Qualit�tsprodukte f�r den Export und f�hrt faire Verhandlungen mit einer Gewerkschaft, die von 100% der in der Industrie besch�ftigten Arbeitnehmer/innen unterst�tzt wird.

In den meisten L�ndern sind die Arbeitnehmer in der Fleisch- und Gefl�gelindustrie mit einem erh�hten Arbeitsdruck konfrontiert, weil die Produktionsverfahren infolge diesbez�glicher Forderungen seitens der Gro�kunden, Supermarktketten und Schnellkostrestaurants beschleunigt wurden. Die Delegierten �u�erten ihr Interesse an einer verst�rkten Zusammenarbeit mit den Gewerkschaften in diesen Sektoren.

Als ebenfalls dringliche Angelegenheit wurde die Einf�hrung effektiver Programme f�r die Nahrungsmittelsicherheit genannt, um das Vertrauen der Konsumenten wieder zu gewinnen. Die Delegierten aus Japan beschrieben die Krise in ihrem Land, wo das Vertrauen der Konsumenten durch die illegalen Praktiken mancher Unternehmen gro�en Schaden erlitt und die Angst vor Krankheiten durch den Konsum von Fleischprodukten entsprechend gro� sei. Die Delegierten waren sich einig, dass glaubw�rdige autonome Beh�rden zur �berwachung der Nahrungsmittelsicherheit auf nationaler Ebene eingerichtet und international geltende Sicherheitsnormen eingef�hrt werden m�ssen.

Schlie�lich brachten die Delegierten ihre Besorgnis �ber die beschleunigte Konzentration und Globalisierung der Fleischindustrie zum Ausdruck, die das Aufkommen gigantischer und den Gewerkschaften feindselig gegen�ber stehender Konzerne zur Folge h�tten.

Einer Gruppe, die sich speziell mit dem amerikanischen Fleischkonzern Smithfield Foods und dessen Nichtanerkennung von Gewerkschaften befasste, geh�rten Vertreter aus Brasilien, Polen, Frankreich und Nordamerika an; sie begannen mit dem Aufbau einer internationalen Koalition aus IUL-Gewerkschaften, um der aggressiven und arbeitnehmerfeindlichen Politik dieses Konzerns eine gemeinsame Front entgegen zu stellen.

Die Solidarnosc-Delegierten aus Polen gaben einen �berblick �ber die gr��ten Probleme mit dem US-Konzern Smithfield.


Die Delegierten vereinbarten ein Aktionsprogramm, mit dem diese dringlichen Fragen in Angriff genommen werden sollen und das eine Zusammenarbeit der nationalen Gewerkschaften und eine Koordination dieser Arbeit durch das IUL-Sekretariat vorsieht.

Die Delegierten vereinbarten ferner, dass die Gewerkschaften auf nationaler und lokaler Ebene f�r die Entwicklung einer soliden Mitgliedschaft, die gewerkschaftliche Organisierung neuer Arbeiter, insbesondere der schw�cheren Gruppen wie Migranten/innen und Vertragsarbeiter verantwortlich seien, sowie daf�r, in jedem Land entsprechend Druck zu machen, damit eine wirkungsvolle nationale Gesetzgebung verabschiedet wird (z.B. die Einf�hrung ergonomischer Normen). Um soziales �Dumping� zu vermeiden, vereinbarten die Delegierten, sich in Form von Rundschreiben regelm��ig �ber vergleichbare Arbeitsbedingungen auszutauschen und auf besten Praktiken aufzubauen.

Auf regionaler Ebene, insbesondere in Europa, wo die EU-Osterweiterung mehrere gro�e fleischproduzierende L�nder mit ins Spiel bringen wird, sollen Folgema�nahmen organisiert werden.

Die Konferenzdelegierten nahmen auch an einer Solidarit�tskundgebung vor dem indonesischen Konsulat teil, um gegen die Aussperrung der Arbeitnehmer/innen des Shangri-La Hotels in Jakarta, Indonesien zu protestieren.

Die detaillierten Unterlagen der Konferenz stehen den IUL-Mitgliedern auf der ausschlie�lich f�r sie reservierten Website zur Verf�gung. Bitte von der IUL-Homepage unter Benutzung des "login" und des Kennworts, die den IUL-Mitgliedsorganisationen zur Verf�gung stehen, auf den
Mitgliederteil (hier klicken) gehen.

IUL und Interbrew vereinbaren Abkommen zur Beendigung des viermonatigen Brauereistreiks in Montenegro

24-Sep-2002





Bei einem Treffen in der kroatischen Stadt Dubrovnik erzielten die IUL und ihre beiden gr��ten belgischen Mitgliedsverb�nde im Nahrungsmittel- und Getr�nkesektor, die FGTB-HORVAL und CCAS-CSC, eine Einigung mit den offiziellen Vertretern von Interbrew, der zweitgr��ten Brauerei der Welt. Das Abkommen regelt die Bedingungen f�r eine faire und gerechte Beendigung des langwierigen und mit gro�en M�hen verbundenen Streiks in der Interbrew-Brauerei Trebjesa in Niksic und enth�lt die Garantie, dass die dreihundert Brauereiarbeiter ab dem 17. September ihre L�hne wieder ausbezahlt bekommen.

Der IUL-Delegation, die das Abkommen unterzeichnete, geh�rten der IUL-Generalsekret�r Ron Oswald an sowie der Vorsitzende der FGTB-HORVAL, Alfonse de Mey, der nationale Referent der CCAS-CSC, Bart Vannetelbosch, und der IUL-Koordinator f�r S�dosteuropa, Mato Lalic. Auf Seiten des Unternehmens unterzeichneten Beni Roos, Vizepr�sident und zust�ndig f�r die Arbeitnehmer-Arbeitgeber-Beziehungen, sowie Jos Duijsters, leitender Personalchef f�r Ost- und Mitteleuropa.

Mitglieder des Streikkomitees der Gewerkschaft mit IUL-Generalsekret�r Ron Oswald und dem Koordinator der IUL f�r S�dosteuropa Mato Lalic (zweiter, bzw. dritter von rechts)

Nachdem die streikenden Arbeitnehmer am 15. September mit gro�er Mehrheit f�r das Abkommen gestimmt hatten, nahmen sie die Arbeit am 19. September wieder auf. Und auch wenn die lokale Interbrew-Gesch�ftsleitung das Abkommen noch nicht unterzeichnet hat, so gab Interbrew der IUL und ihren belgischen Mitgliedsverb�nden die eindeutige Zusage, dass dies das Abkommen in keiner Weise gef�hrden w�rde. Der IUL-Mitgliedsverband der Nahrungsmittelarbeiter in Montenegro hat das Abkommen voll und ganz gebilligt.

Mato Lalic von der IUL im Gespr�ch mit Arbeitnehmer/innen nach ihrer R�ckkehr zur Arbeit

"Dieses Abkommen beendet einen f�r alle Beteiligten schmerzlichen und sch�dlichen Streik, der vier Monate gedauert hat. Ohne die anhaltende Entschlossenheit und Kampfbereitschaft unserer Mitglieder in der Brauerei w�re es jedoch nicht zustande gekommen. Die beiden Parteien haben nun vereinbart, keinen gegenseitigen Groll zu hegen und den Blick in die Zukunft zu richten. Das Abkommen bietet den Mitgliedern der IUL-Mitgliedsgewerkschaft eine faire und gerechte Grundlage, um ihre Arbeit wieder aufzunehmen, es anerkennt und verteidigt ihr Recht, sich gewerkschaftlich zu organisieren und Tarifverhandlungen zu f�hren, und es sch�tzt ihre Nettol�hne vor der Inflation wie auch vor den Steuererh�hungen von 2002. Somit sind alle Anstrengungen der lokalen Interbrew-Gesch�ftsleitung, diese Rechte zu untergraben und zu verweigern, im Sand verlaufen, denn die Konzernleitung hat ihr Wort gegeben, dass sie das Abkommen in seiner Gesamtheit einhalten und achten wird�, lautete der Kommentar des IUL-Generalsekret�rs.

Die Wiederer�ffnung der Brauerei und die R�ckkehr der Arbeitnehmer am 19. September 2002 nach vier Monaten Streik

Oswald sagte weiter: "Dieses Abkommen bedeutet einen Sieg der Gerechtigkeit und des gesunden Menschenverstands. Unsere Mitglieder wollen arbeiten und sie wollen Teil eines erfolgreichen Unternehmens sein. Dazu sind sie aber nur bereit, wenn ihre W�rde gewahrt bleibt und sie gerecht und fair behandelt werden. Das Abkommen bildet daf�r die Grundlage. Ich anerkenne und sch�tze den konstruktiven Beitrag, den die Verhandlungspartner der Interbrew in Dubrovnik w�hrend zweier langer und schwieriger Verhandlungstage in gutem Glauben leisteten. Au�erdem gilt mein Dank der uneingeschr�nkten Unterst�tzung unserer beiden belgischen Mitgliedsverb�nde. Ihre Anwesenheit trug entscheidend dazu bei, dass wir eine Vereinbarung erzielen konnten, mit der wir alle zufrieden und auf die wir sogar stolz sein k�nnen.�

F�r den vollst�ndigen Text hier klicken das IUL/Interbrew Abkommen unterzeichnet in Dubrovnik.

Acuerdo de la UITA e Interbrew para terminar huelga de cervecer�a de cuatro meses de duraci�n en Montenegro

24-Sep-2002





Reunidos en la ciudad croata de Dubrovnik, la UITA y sus dos principales afiliadas belgas del sector de la alimentaci�n y bebidas, FGTB-HORVAL y CCAS-CSC, arribaron a un acuerdo con los representantes de las oficinas centrales de Interbrew, la segunda f�brica de cerveza del mundo. El acuerdo deline� las condiciones para una terminaci�n equitativa y justa de la prolongada y dolorosa huelga en la cervecera Trebjesa de la compa��a en Niksic y garantiz� que los trescientos trabajadores/as cerveceros comenzar�an a recibir sus salarios nuevamente a partir del 17 de setiembre.

La delegaci�n de la UITA que suscribi� el acuerdo compendi� al secretario general de la UITA, Ron Oswald, al presidente de FGTB-HORVAL, Alfonse de Mey, al ejecutivo nacional de CCAS-CSC, Bart Vannetelbosch y al coordinador de la UITA para el Sudeste Europeo, Mato Lalic. En nombre de la compa��a, firmaron el Vicepresidente de Relaciones Industriales, Beni Roos, y el Director de Recursos Humanos para Europa Central y Oriental, Jos Duijsters.


Miembros del comit� de huelga de la organizaci�n sindical con el secretario general de la UITA, Ron Oswald, y el coordinador de la UITA del Sudeste Europeo, Mato Lalic (respectivamente, segundo y tercero desde la derecha)

Los/as trabajadores/as en huelga endosaron colectivamente el acuerdo en las reuniones efectuadas el 15 de setiembre y el retorno f�sico al trabajo tuvo lugar el 19 de setiembre. El gerente de la planta local de Interbrew a�n no ha firmado el acuerdo pero la UITA y sus afiliadas belgas tienen la clara garant�a de Interbrew que esto no pone en peligro al acuerdo de ninguna forma. La afiliada a la UITA de trabajadores/as de la alimentaci�n en Montenegro ha endosado �ntegramente el acuerdo.


Mato Lalic de la UITA habla con los/as trabajadores/as despu�s que regresaron al trabajo

"Este acuerdo finaliza cuatro meses de una huelga dolorosa y perjudicial para todos los afectados. No habr�a sido posible sin la lucha resuelta montada por nuestros miembros en la f�brica de cerveza durante ese tiempo. Todas las partes han convenido no extenderse en recriminaciones sino m�s bien mirar hacia el futuro. El acuerdo brinda una base equitativa y justa para que los miembros de la afiliada de la UITA reanuden el trabajo, reconoce y protege sus derechos de representaci�n sindical y de negociaci�n colectiva y protege los salarios netos contra la inflaci�n as� como los aumentos impositivos del 2002. Los esfuerzos de la gerencia local de Interbrew de debilitar y rechazar estos derechos han quedado reducidos a nada y la compa��a ha garantizado que ellos respetar�n el acuerdo en su totalidad" � coment� el secretario general de la UITA.


La f�brica de cerveza reabre y los/as trabajadores/as regresan al trabajo el 19 de setiembre del 2002, despu�s de cuatro meses en huelga

Oswald agreg�: "Este acuerdo es una victoria de la equidad y el sentido com�n. Nuestros miembros quieren trabajar y desean ser parte de una compa��a exitosa. Pero quieren hacerlo con dignidad, con justicia y con un trato justo y este acuerdo proporciona justamente el fundamento para eso. Aprecio los esfuerzos constructivos y de buena fe realizados por los negociadores de Interbrew durante las dos largas y dif�ciles jornadas de conversaciones en Dubrovnik. Agradezco asimismo a nuestras dos afiliadas belgas por su total apoyo a Io largo de estas negociaciones. Su presencia se sum� decisivamente a nuestra habilidad para alcanzar un acuerdo del que todos podemos complacernos e incluso enorgullecernos".

Haga clic aqu� para ver el texto completo del acuerdo UITA/Interbrew firmado en Dubrovnik.



Conferencia Internacional Sindical del Sector Carne de la UITA elabora plan de acci�n para futuras labores

24-Sep-2002






El Director canadiense de la UFCW, Mike Fraser, inaugur� la Conferencia Internacional Sindical del Sector Carne de la UITA

El d�a 11 de setiembre, la Conferencia Internacional del Sector Carne de la UITA concluy� su reuni�n de tres d�as en Toronto, adoptando un plan de acci�n para una labor sindical coordinada en el sector c�rnico para el futuro. Ochenta y dos delegados de 29 organizaciones sindicales diferentes, procedentes de 21 pa�ses de todas las regiones del mundo, participaron en la labor de la Conferencia, cuyo organismo anfitri�n fue la UFCW.

Los/as delegados/as, quienes sesionaron en grupos espec�ficos, identificaron los temas prioritarios para una labor internacional sindical permanente en el sector carne. Mejorar la salud y la seguridad para los/as trabajadores/as de los sectores c�rnico y av�cola y prevenir las lesiones por esfuerzo repetitivo mediante la puesta en ejecuci�n de normas ergon�micas adecuadas, constituyen una alta prioridad. Los/as delegados/as observaron una presentaci�n en v�deo acerca de c�mo organizar a los/as trabajadores/as av�colas en torno a estos temas, producida por la RWDSU/UFCW norteamericana. Los delegados de la FNV Bondgenoten holandesa y de los sindicatos de la NGG de Alemania presentaron los resultados de los programas de salud y seguridad negociados con las organizaciones de empleadores.

La sindicalizaci�n de nuevos miembros, especialmente entre los/as trabajadores/as inmigrantes vulnerables, fue identificada como otra prioridad. Los delegados de la UFCW describieron la lucha de la organizaci�n sindical para organizar a los/as trabajadores/as inmigrantes, muchos de ellos indocumentados, frente a la hostilidad de los empleadores y la insensibilidad de las autoridades gubernamentales. La organizaci�n sindical japonesa Zensen subray� la necesidad de organizar a los/as trabajadores/as contratados y a tiempo parcial dentro de la industria.

Los delegados tambi�n debatieron el perfeccionamiento de las formas de consulta y representaci�n de los efectivos existentes en el sector. La NNF danesa detall� un programa en marcha para consultar a sus miembros sobre sus objetivos prioritarios de negociaci�n.

La mejora de las condiciones de trabajo constituy� otro tema central. La organizaci�n sindical de Holanda inform� sobre los resultados de un estudio comparativo de las condiciones de trabajo en la industria porcina en cinco pa�ses europeos. El estudio revel� que tanto la remuneraci�n como las condiciones eran mejores en la bien administrada industria danesa, la cual elaboraba productos de exportaci�n de calidad y negociaba con una organizaci�n sindical que est� respaldada por el 100% de los/as trabajadores/as de la industria.

En muchos pa�ses, los/as trabajadores/as de los sectores c�rnico y av�cola hacen frente a mayores presiones de trabajo mediante la aceleraci�n de las l�neas de producci�n, causada por la demanda de los grandes clientes, las cadenas de supermercados y los restaurantes de comida r�pida. Los delegados expresaron su inter�s en lograr mayor cooperaci�n con las organizaciones sindicales de estos sectores.

Otra prioridad identificada fue la recuperaci�n de la confianza de los consumidores a trav�s de programas efectivos para la seguridad alimentaria. Los delegados de Jap�n rese�aron la crisis de la industria provocada por los temores del consumidor respecto a enfermedades relacionadas con los productos c�rnicos y por las pr�cticas comerciales ilegales de algunas compa��as que socavaron la confianza de los consumidores. Los delegados convinieron en la importancia de establecer autoridades aut�nomas confiables sobre seguridad alimentaria en el �mbito nacional, as� como altas normas internacionales de seguridad alimentaria.

Por �ltimo, los delegados expresaron su preocupaci�n sobre las consecuencias de la acelerada concentraci�n y globalizaci�n de la industria de la carne, la cual estaba creando una serie de corporaciones gigantes que eran contrarias a los sindicatos.

Una reuni�n espec�fica � que se concentr� en la transnacional c�rnica de EE.UU., Smithfield Foods, caracterizada por su antisindicalismo � congreg� a representantes de Brasil, Polonia, Francia y Am�rica del Norte, a fin de comenzar a formar una coalici�n internacional de organizaciones sindicales de la UITA que presente un frente com�n contra las agresivas pol�ticas anti-laborales de dicha compa��a.

Los delegados de Solidarnosc de Polonia detallaron los principales problemas con la compa��a transnacional Smithfield con sede en EE.UU.


Con el prop�sito de abordar estos temas prioritarios, los delegados acordaron un programa de acci�n que requiere la cooperaci�n entre las organizaciones sindicales nacionales y la coordinaci�n a trav�s de la secretar�a de la UITA.

Los delegados convinieron en que las organizaciones sindicales a nivel nacional y local son responsables por el desarrollo de una s�lida base de efectivos, organizando a los nuevos trabajadores/as, en particular a los grupos m�s vulnerables, tales como los/as trabajadores/as inmigrantes y contratados, a la vez que por presionar en favor de una firme legislaci�n nacional (tal como normas ergon�micas) en cada pa�s. A fin de evitar el dumping social, los delegados acordaron circular peri�dicamente informaci�n sobre las condiciones comparativas de trabajo y basarse en las mejores pr�cticas.
Las actividades de seguimiento ser�n organizadas en el �mbito regional, particularmente en Europa, donde la ampliaci�n de la UE redundar� en el ingreso de varios principales pa�ses productores de carne.
Los delegados ante la conferencia participaron en un piquete de solidaridad frente al consulado indonesio para apoyar a los/as trabajadores/as afectados por el cierre patronal en el Hotel Shangri-La en Yakarta, Indonesia.

Derechos Sindicales en riesgo en Coca-Cola Guatemala

25-Sep-2002





Hace ya algunos meses que la Federaci�n Sindical de Trabajadores de la Alimentaci�n, Agro-industrias y Similares de Guatemala (FESTRAS), miembro de la UITA, y su afiliada en la Embotelladora Central, STECSA, est�n afrontando una dif�cil situaci�n respecto a las negociaciones colectivas en las conversaciones con PANAMCO, la principal embotelladora de Coca-Cola en Am�rica Latina.

Las negociaciones est�n estancadas, en torno a las exigencias de la compa��a, las que deteriorar�an las condiciones que en la actualidad est�n protegidas por el convenio colectivo vigente.

Por otra parte, la compa��a est� prosiguiendo una acci�n legal para despedir a ocho representantes sindicales de la planta, violando el convenio colectivo que garantiza las horas libres a los/as representantes sindicales de la planta para realizar actividades sindicales.

Ante dichas circunstancias, la organizaci�n sindical ha anunciado su intenci�n de adoptar una acci�n legal de huelga, con el fin de promover las negociaciones e impedir el despido de los ocho representantes sindicales. La UITA inform� a Panamco que espera que la compa��a abandone estas acciones de despido con la finalidad de promover un ambiente donde los procesos de negociaciones colectivas, actualmente estancadas, podr�an avanzar.

Sin embargo, ahora PANAMCO ha entablado una acci�n judicial pidiendo que se le niegue a STECSA el derecho a efectuar una huelga leg�tima, alegando que el voto de los/as trabajadores/as que autoriz� la acci�n de huelga deber�a haber incluido a los empleados de confianza y de la gerencia. Panamco est� pidiendo a la corte que declare anticonstitucional una secci�n del c�digo laboral que especifica que los empleados de confianza y de la gerencia no se incluyen en el voto mayoritario de todos los/as trabajadores/as requerido para convocar una huelga leg�tima. Esta disposici�n espec�fica fue aprobada por la legislatura guatemalteca en el 2001, a continuaci�n de un acuerdo firmado a esos efectos y convenido por dos confederaciones sindicales con CACIF, la asociaci�n de empleadores de Guatemala. Este acuerdo fue parte de un paquete global de reformas destinado a comprometer la conformidad de Guatemala con los Convenios de la OIT.

En consecuencia, solicitamos a los/as sindicalistas y a todos los defensores de los derechos sindicales que se pongan en contacto con Coca-Cola y Panamco, exhortando a la compa��a a:

  • Retirar las acciones de despido contra los ocho representantes sindicales locales;

  • Mostrar su buena voluntad para alcanzar una soluci�n equitativa en las negociaciones con STECSA, las cuales respetan plenamente los derechos alcanzados por la organizaci�n sindical mediante anteriores procesos de negociaci�n colectiva (a menudo desarrollados bajo circunstancias extremadamente dif�ciles y peligrosas);

  • Dejar de interferir con el derecho constitucional de los/as trabajadores/as de decidir democr�ticamente si han de adoptar o no una acci�n de huelga, en caso necesario.

Las cartas a Panamco y Coca-Cola que se encuentran a continuaci�n pueden servir como modelo. S�rvanse enviar copias de todos los mensajes que ustedes env�en a la secretar�a de la UITA. Les agradecemos por su solidaridad y apoyo.

Modelo de Mensaje a Panamco


Fax a Carlos Eduardo Trigueros: + 502 442 0966
E-mail: mpaizpanamco-tica.co.cr

Se�or Trigueros:

Ref.: Actual conflicto en la planta Embotelladora Central de Guatemala

Hemos sido informados por la UITA acerca de la acci�n legal en marcha dirigida a despedir ocho de los representantes a nivel de planta de la organizaci�n sindical local. Estamos profundamente preocupados por el hecho que las presentes negociaciones hacia un nuevo convenio colectivo est�n desarroll�ndose bajo la amenaza de estos despidos y desear�amos exhortarlo a que la compa��a retire inmediatamente estos pleitos pendientes, de manera de permitir que las futuras negociaciones se lleven a cabo en una atm�sfera de conciliaci�n en lugar de coacci�n.

Asimismo, estamos sumamente preocupados por la aparente renuencia de la compa��a a hallar una soluci�n equitativa y justa a los temas pendientes de negociaci�n que respetan las condiciones de los/as trabajadores/as, las que fueron negociadas anteriormente, a menudo en circunstancias dif�ciles y peligrosas. En el pasado, �stas condujeron a una relaci�n entre la compa��a y la organizaci�n sindical que represent� hasta cierto punto un modelo positivo para las relaciones obrero/patronales en Guatemala. Desear�amos instar a la compa��a a efectuar todos los esfuerzos para respetar estos derechos negociados precedentemente y demostrar la suficiente flexibilidad como para permitir que una soluci�n equitativa y razonable surja de las negociaciones actualmente estancadas.

Le rogamos asimismo que usted retire la acci�n judicial que procura denegar a los empleados sindicales de EMBOCEN su derecho constitucional para decidir democr�ticamente si iniciar o no una huelga, al exigirles que los empleados de gerencia y de confianza sean incluidos en ese proceso de votaci�n.

Estamos observando de cerca la evoluci�n y abrigamos la gran esperanza de enterarnos de pruebas de avances positivos en el futuro pr�ximo, de modo de impedir que la situaci�n pase a ser a�n m�s seria de lo que actualmente es.

Le saludamos atentamente,


Modelo de carta a The Coca-Cola Company



Fax a: Douglas Daft CEO, The Coca Cola Company

Fax: +1 404 676 8005

Se�or Daft:

Ref.: Actual conflicto en la planta Embotelladora Central de Guatemala

Hemos sido informados por la UITA acerca de la acci�n legal en marcha dirigida a despedir ocho de los representantes a nivel de planta de la organizaci�n sindical local. Estamos profundamente preocupados por el hecho que las presentes negociaciones hacia un nuevo convenio colectivo est�n desarroll�ndose bajo la amenaza de estos despidos y desear�amos exhortarle a que la compa��a retire inmediatamente estos pleitos pendientes de manera de permitir que las futuras negociaciones se lleven a cabo en una atm�sfera de conciliaci�n en lugar de coacci�n.

Asimismo, estamos sumamente preocupados por la aparente renuencia de la compa��a a hallar una soluci�n equitativa y justa a los temas pendientes de negociaci�n que respetan las condiciones de los/as trabajadores/as, las que han sido negociadas anteriormente, a menudo en circunstancias dif�ciles y peligrosas. En el pasado, �stas condujeron a una relaci�n entre la compa��a y la organizaci�n sindical que represent� hasta cierto punto un modelo positivo para las relaciones obrero/patronales en Guatemala. Desear�amos instar a la compa��a a efectuar todos los esfuerzos para respetar estos derechos negociados precedentemente y demostrar la suficiente flexibilidad como para permitir que una soluci�n equitativa y razonable surja de las negociaciones actualmente estancadas.

Estamos tambi�n preocupados porque EMBOCEN/PANAMCO ha entablado una acci�n judicial que procura denegar a los/as empleados/as sindicales de EMBOCEN su derecho constitucional para decidir democr�ticamente si iniciar o no una huelga, al exigirles que los empleados de gerencia y de confianza sean incluidos en ese proceso de votaci�n.

Por lo tanto, desear�amos solicitar a �The Coca-Cola Company� que ejerza su indudable influencia sobre su embotelladora ancla en Am�rica Latina, Panamco, a fin de lograr que esta situaci�n actualmente estancada llegue a una conclusi�n equitativa y justa lo m�s pronto posible.

Estamos observando de cerca la evoluci�n y abrigamos la gran esperanza de enterarnos de pruebas de avances positivos en el futuro pr�ximo, de modo de impedir que la situaci�n pase a ser a�n m�s seria de lo que actualmente es.

Le saludamos atentamente,
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