Nouvelle convention collective à Coke Guatemala

Inséré sur le site web de l'UITA le 14-Jan-2003

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Une convention collective a été signée tôt le matin du jeudi 19 décembre, entre l'affiliée de l'UITA au Guatemala, STECSA, qui représente les travailleurs/euses de l'usine Embotelladora Central Coca-Cola, et l'embouteilleur régional de Coke, PANAMCO. L'accord est intervenu au terme d'un long conflit au cours duquel un grand nombre d'affiliées de l'UITA, à la demande du secrétariat, ont fait parvenir à la société des messages l'appelant à négocier de bonne foi. Le secrétariat régional de l'UITA pour l'Amérique latine et le secrétariat général ont joué un rôle actif dans la recherche d'une solution négociée au conflit.

L’accord intervenu entre STECSA et EMBOCEN (l’embouteilleur de Panamco Coke au Guatemala) prévoit deux conventions collectives consécutives, la première couvrant la période du 1er mars 2001 à la fin de février 2003, la seconde du 1er mars 2003 au à la fin de février 2005.

Les conventions collectives prévoient des augmentations de salaire générales prévues de 3% le 1er mars 2001, 4% le 1er mars 2002, 5% le 1er mars 2003 et 6% le 1er mars 2004. Des primes mensuelles additionnelles seront versées pour compenser le gel des salaires durant les 22 mois de négociations.

Plusieurs points difficiles ont pu être réglés par des compromis qui préservent les gains historiques faits par le syndicat au cours de plusieurs décennies de lutte, tout en offrant à la société des avenues qui lui permettront d’augmenter l’efficacité de la production. Le syndicat et la société travailleront de concert pour établir de nouvelles routes de distribution, tout en préservant le principe de deux aides pour chaque chauffeur. Un nombre relativement faible d’emplois seront supprimés par attrition et retraites anticipées alors que d’autres employés/es seront reconvertis sur de nouvelles activités plus productives. D’autres postes à contrat seront convertis en emplois permanents.

Sur la question cruciale des droits syndicaux, le syndicat a conservé le droit à des libérations syndicales rémunérées à temps plein pour sept membres élus du comité exécutif, alors que les membres du comité consultatif se partageront 230 heures par mois de libération syndicale rémunérée. Un comité conjoint syndicat-employeur continuera de se réunir sur une base régulière pour résoudre les questions en suspens, les deux parties s’étant engagées à accélérer la prise de décision.

Au nom de STECSA, José David Morales, secrétaire général de la fédération des travailleurs/euses de l’alimentation FESTRAS, affiliée à l’UITA, a exprimé

notre sincère gratitude pour le soutien inconditionnel et à grande échelle manifesté envers notre lutte. Nous aurions aimé partager la signature de l’accord avec vous tous, parce que vous avez démontré encore une fois que l’unité et la solidarité nationale et internationale pouvaient faire progresser les objectifs de la classe ouvrière. Nous désirons également remercier toutes les organisations et toutes les personnes qui nous ont appuyés, même si pour des raisons évidentes nous n’avons pas été en mesure de communiquer directement avec elles.