Fidji : les travailleurs/euses votent en faveur de moyens de pression alors que Nestlé insiste pour conserver des salaires de misère

Inséré sur le site web de l'UITA le 06-Oct-2006

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Dans le cadre d’un vote effectué le 8 septembre, les travailleurs/euses de l’usine Nestlé de Ba, sur la côte nord de l’île principale de l’archipel de Fidji, Viti Levu, ont voté à une très forte majorité en faveur de l’application de moyens de pression.

Le Fiji Sugar and General Workers Union, à qui le syndicat local de l’usine Nestlé est affilié, tente d’obtenir un relèvement des plus bas salaires à FJD 3,50 l’heure, un montant correspondant au seuil de la pauvreté établi par le gouvernement. La majorité des employés de l’usine, qui produit des nouilles sous la marque Maggi, des en-cas secs et des sucreries, gagne moins que cela.

Nestlé a offert une hausse de salaire de 72 cents par jour, alors qu’une hausse d’un même montant – mais de l’heure – serait nécessaire pour porter le salaire minimum au seuil de pauvreté, ce qui est l’objectif du syndicat. Nestlé a demandé une contre-offre se rapprochant davantage de sa proposition; le syndicat a fait savoir qu’il ne perdrait pas de temps à répondre à une offre aussi insultante.

Le syndicat déterminera sous peu les moyens de pression qu’il juge appropriés, ainsi que le moment où ils seront mis en œuvre, leur fréquence et leur durée.