Les travailleurs/euses des autobus de Téhéran poursuivent leur lutte pour les droits syndicaux

Inséré sur le site web de l'UITA le 28-Feb-2006

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Les travailleurs/euses de la Société de transport par autobus de Téhéran et des banlieues poursuivent leur lutte en faveur des droits syndicaux et de la reconnaissance syndicale à la suite de la brutale répression lancée par les autorités iraniennes en réponse à une grève qui devait se tenir le 28 janvier (cliquer ici pour plus d’informations et faire parvenir un message aux autorités iraniennes).

Les travailleurs/euses se sont rassemblés devant les bureaux du ministère du Travail à Téhéran le 22 février, afin d'exiger la libération des membres du syndicat, la réintégration des employés/es congédiés/es et la reconnaissance de leur syndicat.

Six membres de l’exécutif du syndicat ont été arrêtés et emprisonnés la veille du déclenchement de la grève, alors que la police et les forces paramilitaires procédaient à des arrestations massives le jour prévu pour le déclenchement de la grève.

La plupart des travailleurs/euses détenus/es, selon les plus récents rapports, ont été libérés, mais n’ont pas été réintégrés/es dans leurs postes. Le chef syndical Mansoor Ossanlou, ainsi qu'au moins 7 autres dirigeants syndicaux et activistes, est toujours emprisonné.

Le 15 février, des organisations syndicales nationales et internationales ont tenu des manifestations devant les missions diplomatiques d’Iran à travers le monde afin d’exprimer leur solidarité.