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Grève contre les OGM, menace une affiliée de l'UITA

Inséré sur le site web de l'UITA le 01-Mar-2002

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L'article ci-dessous, paru le 12 février dans Business Day, une publication sud-africaine, décrit les préoccupations de la Food and Allied Workers Union (FAWU) au sujet des organismes génétiquement modifiés en Afrique du Sud. FAWU est l'organisation affiliée à l'UITA pour l'industrie alimentaire en Afrique du Sud. Si une action collective devait effectivement avoir lieu, elle serait la première action directe contre les OGM menée par un syndicat de l'industrie alimentaire dont l'UITA aurait connaissance.

Nous vous tiendrons informés/es de l'évolution de la situation.

Action imminente contre des organismes génétiquement modifiés

La Food and Allied Workers Union (FAWU) menace d'appeler à la grève si les discussions avec le Conseil National de l'Economie, du Développement et du Travail (NEDLAC) visant à interdire les OGM pour une période de cinq ans échouent.

Africa Bio, une association soutenant les organismes génétiquement modifiés, a claqué la porte des négociations, en disant que que les informations de FAWU étaient "basées sur de la désinformation". Un nombre limité d'organismes génétiquement modifiés sont cultivés en Afrique du Sud et le soja manipulé importé est utilisé dans la charcuterie, ainsi que dans d'autres aliments produits localement.

Le secrétaire général adjoint de FAWU, William Thomas, a déclaré hier que son organisation demandait la tenue de discussions sur le problème, avec le gouvernement et les employeurs dans le cadre du Nedlac. "Si les négociations n'aboutissent pas, nous envisagerons sérieusement le lancement d'une action collective." a-t-il affirmé.

La porte-parole du Nedlac, Jennifer Wilson, a pour sa part déclaré que le syndicat était en train de débattre (au sujet) des subventions internationales dans le cadre de l'accord de libre-échange entre l'Afrique du Sud et l'Union Européenne (UE), et qu'elle n'avait reçu aucune information sur l'intention de FAWU d'ouvrir un débat sur les questions de sécurité alimentaire.

Business Day, 12 février 2002