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UITA
Unit les travailleurs de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de l'hôtellerie du monde entier


Violation des droits syndicaux au Diamond Cliff à Phuket

Inséré sur le site web de l'UITA le 15-Jan-2004

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Déclaration de solidarité

DÉCLARATION DE SOLIDARITÉ AVEC LE SYNDICAT DES TRAVAILLEURS/EUSES DE L’HÔTEL DIAMOND CLIFF PHUKET



Le comité du groupe professionnel HRCT de l’UITA, réuni à Genève les 27-28 octobre 2003, affirme son entière solidarité avec nos camarades du Syndicat des travailleurs/euses de l’hôtel Diamond Cliff Phuket de Phuket, en Thaïlande. Au nom de l’ensemble de nos membres dans le monde, le comité
CONDAMNE les licenciements massifs antisyndicaux effectués par la direction de l’hôtel en février et juin 2003. Ces licenciements, qui ciblaient directement les membres nouvellement élus de la direction syndicale, visaient clairement à affaiblir le syndicat et représentent une violation fondamentale des normes du travail internationalement reconnues et des conventions de l’OIT;
APPELLE le gouvernement de la Thaïlande à prendre toutes les mesures légales appropriées afin d’assurer la réintégration pleine et entière de ces travailleurs/euses victimisés/es. Le droit international fait obligation aux autorités thaïlandaises de s’acquitter de ses obligations à cet égard;
Par cette déclaration, nous
AVISONS FORMELLEMENT le conseil du tourisme de Phuket et le conseil national du tourisme de Thaïlande que nous continuerons d’informer nos membres du monde entier de la suite de ce conflit, et que le défaut de le résoudre par la réintégration pleine et entière des membres et des dirigeants/tes du syndicat licenciés/es ne pourra que ternir la réputation de Phuket à titre de destination touristique;
CONFIRMONS notre détermination à aider le Syndicat des travailleurs/euses de l’hôtel Diamond Cliff Phuket de Phuket dans sa lutte pour la défense des droits syndicaux au Diamond Cliff Resort and Spa par tous les moyens à notre disposition, jusqu’à ce que tous les membres et dirigeants/tes du syndicat injustement licenciés/es aient été réintégrés/es dans leurs postes et que les droits syndicaux soient pleinement reconnus dans cet établissement.