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UITA
Unit les travailleurs de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de l'hôtellerie du monde entier


Réunion comité du groupe professionnel HRCT 2003

Inséré sur le site web de l'UITA le 15-Jan-2004

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Travail des enfants

Point 5-9 : Travail des enfants


Présentation


Jusqu’à présent, la question du travail des enfants n’a été abordée par l’UITA que sous l’angle de la lutte contre l’exploitation sexuelle commerciale des enfants dans le tourisme. L’UITA a adopté une résolution contre la prostitution et le trafic des enfants dans le tourisme et a intégré le groupe d’action sur la protection des enfants contre l’exploitation sexuelle dans le tourisme mis en place par l’Organisation mondiale du tourisme (OMT-WTO). L’UITA a également mis à disposition de ses affiliées un modèle d’accord sur le travail conjoint avec les directions d’établissements touristiques en matière de prévention d’exploitation sexuelle des enfants.
Plusieurs organisations d’employeurs (IH&RA, IATA – compagnies aériennes, IFTO – voyagistes, UFTAA – agences de voyage) ont pris des positions similaires. Le groupe Accor a endossé le code de conduite de ECPAT pour la protection des enfants contre l’exploitation sexuelle des enfants dans les secteurs du transport et du tourisme et en fait un argument de sa politique de « responsabilité sociale ». Selon le groupe, 1422 des 3711 salariés/es des hôtels Accor en Thaïlande ont reçu une formation de sensibilisation aux questions d’exploitation sexuelle par le tourisme entre octobre 2002 et janvier 2003. Cette action devrait se prolonger en Indonésie, au Cambodge et au Laos. Le groupe devrait également participer à une nouvelle campagne de sensibilisation en France et dans des pays clés de l’activité du groupe.
L’OMT-WTO a organisé quatre réunions régionales au cours de 2003 avec le support financier de l'Union européenne. Ces réunions devaient fournir une plate-forme de discussion pour les représentants des administrations nationales du tourisme et autres organismes gouvernementaux, organismes chargés de l'application de la loi, associations de l'industrie touristiques et organisations non gouvernementales des régions considérées.
Trois réunions consultatives régionales ont eu lieu respectivement en Europe (Italie, 3 et 4 avril 2003), dans les Amériques (Costa Rica, 7 et 8 mai 2003) et en Asie (Indonésie, 26 et 27 juin 2003). La quatrième est prévue les 30 septembre et 1er octobre au Sénégal. Le secrétariat a transmis l’information sur ces réunions aux affiliées des régions concernées. L’affiliée italienne FILCAMS-CGIL a assisté à la réunion européenne tenue à Rome.

Action


Les conclusions adoptées par la réunion tripartite de l’OIT d’avril 2001 indiquent :
« Le tourisme ne peut connaître un développement durable s’il est lié au travail des enfants. Les pires formes d’exploitation des enfants, notamment dans le tourisme sexuel, ne peuvent qu’y faire obstacle. Il est nécessaire de trouver des solutions de remplacement au travail des enfants, par exemple la scolarisation et la formation. Il convient de développer et de poursuivre la coopération avec les organisations internationales, y compris l’Organisation mondiale du tourisme, les organisations d’employeurs et de travailleurs et des organisations non gouvernementales en vue d’éliminer toutes les formes de travail des enfants dans le secteur. Les conventions (n° 138) sur l’âge minimum, 1973, et (n° 182) sur les pires formes de travail des enfants, 1999, devraient être ratifiées et appliquées par tous les Etats membres de l’OIT. »
La lutte contre le travail des enfants est un sujet sur lequel employeurs et syndicats ont adopté des positions similaires. Dans d’autres secteurs d’activité de l’UITA, le constat de cette approche commune a mené à la constitution de structures pour l’élimination du travail des enfants sous forme de fondations (Fondation pour l’élimination du travail des enfants dans le tabac, International Cocoa Initiative – ICI – Initiative mondiale Cacao).